Tigres au Lion - now Down Under

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dimanche 22 novembre 2015

Belgique dans nos cœurs

La Belgique est #1 au classement FIFA et jouera bientôt la finale de la Coupe Davis mais, pour l’instant, les belges exilés ne pavoisent pas trop…

On nous demande d’ailleurs régulièrement si nos enfants perdent leurs racines, oublient la Belgique ou deviennent apatrides.

Bien au contraire…

Les garçons oublient bien sûr leur néerlandais sauce batave (made in Hollandse School Singapore) et ils parlent français comme des vaches espagnoles mais leur patriotisme et leur attachement à la Belgique ne faiblissent jamais!

L’union fait la force
Eendracht maakt macht
Einigkeit macht stark

jeudi 5 novembre 2015

Dans le moule? (2)

Le long week-end de Melbourne Cup (“the race that stops a nation”) proposait un programme chargé qui testait, par moments, notre intégration australienne. Au final, l’assimilation n’est clairement pas (encore) complète.

Pour inaugurer le week-end, on a bien contribué à Halloween (qui n’est pas vraiment australien): la maison, Aurélien et Hadrien furent full équipés, avec bonus Aussie pour Aurélien, déguisé en star de footy (des Bombers bien sûr).












Ensuite, on ne s’est pas levé au milieu de la nuit pour voir les Wallabies perdre la finale de la coupe du monde de rugby contre la Nouvelle Zélande (une douleur comparable à celle des hollandais quand ils perdent contre la Belgique). Pire même, les enfants ont davantage regardé les World Series de baseball (en direct de New York) que la coupe du monde de rugby.



Pour sauver l’honneur, par contre, le rugby a, pour une fois, influencé les jeux (d’Halloween) dans la cour de l’école.
 

Enfin, cette année encore, nous n’avons pas honoré la principale raison du congé qui, pourtant, mobilise le tout-Melbourne. On n’a pas regardé les courses de chevaux, on n’a même pas parié et, surtout, on a fui vers le bout de la baie pour ne plus en entendre parler…







Malgré cela, pas moyen d’échapper à la passion hippique du moment… Les enfants se sont tapé la visite d’un vieux cheval à l’école (vainqueur de la Melbourne Cup en 1992). 

A l’insu de notre plein gré, on est tombé sur la parade de la Merlbourne Cup en ville (ça intéresse pas mal de gens, en fait, les starlettes de série B, les majorettes et les flonflons), proposant en prime les débats philosophiques des défenseurs des animaux (pour ou contre la cravache en course?).

Et, même à la plage, les courses sont parvenues à nous perturber l'approvisionnement…
Néanmoins, il faut l’avouer: pour une fois, l’événement fut historique grâce à la consécration de la première jockey féminine de l’histoire de la course (sur le cheval le plus mal coté en plus). Et ça au moins, ça méritait un jour de congé!