Tigres au Lion - now Down Under

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lundi 17 mars 2014

Drink & drive

Le sport et le merchandising envahissaient à nouveau Melbourne ce week-end avec l’arrivée du premier Grand Prix de Formule 1 de la saison.


   
Si Singapour embrassait pleinement le glamour et le star-système de la discipline (on en parlait ici, ici, et ici), le Grand Prix de Melbourne joue davantage sur la convivialité décontractée dans le décor bucolique de l’Albert Park.


Par endroits, les tables de pique-nique, activités pour enfants et déjeuners dans l'herbe volaient presque la vedette aux nouvelles F1 (beaucoup plus silencieuses que l'an dernier, il faut l'avouer)!


Mack de Cars à l'accueil des enfants
Le merchandising Martini home-made, pas mal!

Sans surprise, au Grand Prix d’Australie, les plus longues files d’attente ne se font pas au parking (on y va en tram), aux stands saucisses (qui ne servent que de dessert au fameux pique-nique), ou à la sécurité (tellement relax que les resquilleurs sautaient les grilles sous nos yeux) mais bien aux stands de bière et de vin!
 
PS: dédicace spéciale à l’ami Hector (la photo de 'Mack' c'était pour Oscar). La Mini «vintage» devant laquelle nous posons est la réplique parfaite du modèle réduit qu’il a piloté chez nous!

mercredi 12 mars 2014

Phillip Island

Pour le long week-end de Labor Day, des amis nous incitaient à les suivre jusque Phillip Island, une île à l’est de la baie de Melbourne dont la renommée internationale nous avait échappé jusqu’à présent.


  
Deux attractions plutôt hétéroclites placent Phillip Island dans toutes les brochures de tourisme:
1) Son circuit de course en bord de mer qui accueille chaque année le Grand Prix de moto et fait de l’île un lieu de pèlerinage pour bikers en tous genres.
 

2) Sa communauté unique de manchots bleus, vestiges de l’attachement de l’Australie à l’Antarctique, qui attire les touristes de toute l’Asie par avions entiers. Tous les soirs, malgré les tribunes sur la plage, l’odeur de popcorn, les gesticulations impatientes de touristes, et l’éclairage artificiel, les petits pingouins (de 30 cm) sortent de mer et rejoignent leurs nids dans une parade amusante, attachante, et over-sur-commercialisée.

Evidemment, un développement touristique conçu autour des clubs motards et des groupes chinois ne transpire pas l’authenticité et le raffinement culturels. Nous n’avons pas fait dans la dentelle non plus en nous laissant entraîner dans un camping fidèle aux plus féroces caricatures (Franck Dubosc n’aurait pas dépareillé). Attendre de vivre en Australie, pays d’aventure et de grands espaces, pour découvrir la promiscuité du camping ne faisait pas vraiment partie de nos plans mais on assumera tant que possible.


Heureusement, comme partout dans la région, on n’est jamais bien loin d’un vignoble, d’un spot de surf ou d’une plage déserte…



 
 
 
 
Malgré cela, au final, c’est bien la fête foraine du village qui recueillait les préférences des enfants! A cette foire, nous avons pu constater la schizophrénie australienne vis-à-vis de la sécurité: tantôt fidèles à leur réputation de baroudeurs cools (Aurélien, deux ans sous la limite d’âge, peut tenter le quad en clapettes), tantôt neuneus et crispés par leur obsession sécuritaire (aux auto-tamponneuses, les trajectoires et collisions aléatoires sont interdites et remplacées par une procession circulaire à la queue leu leu – l’attraction a été coupée dès nos premiers coups de volants tant nous dérogions au règlement!)