Tigres au Lion - now Down Under

Tigres au Lion - now Down Under

samedi 31 janvier 2015

Middle Earth

Dans le monde du commerce et de l’entreprise, la Nouvelle-Zélande est trop souvent considérée, à tort, comme une annexe de l’Australie. Si les Maoris se distinguent clairement des aborigènes australiens, les néo-zélandais d’origine anglaise se considèrent eux aussi comme un peuple bien à part!




Dans les carnets de voyageurs, par contre, la Nouvelle-Zélande reçoit bien souvent les égards et l’admiration propre qui lui sont dus. Ses deux îles, en bordure de deux plaques tectoniques (australienne et pacifique), couvrent un territoire plus grand que le Royaume Uni, partagé par seulement 4.5 millions d’habitants (et 30 millions de moutons).


En tout juste 5 jours, l’Ile du Nord nous a offert une palette bien alléchante de l’immense variété de son territoire entre volcans, plages, sources thermales, collines verdoyantes et pâturages infinis.




Auckland, la ville «aux mille voiles», nous a dévoilé ses airs de mini-Sydney.
















On s’y est échauffé à la marche volcanique sur l’île de Rangitoto.

La péninsule de Coromandel, la baie d’Abondance, les plages de sable bouillant, et les paysages traversés en chemin nous ont fait regretter notre passage express.



A Rotorua, nous avons humé le souffre et posé devant le geyser.

Au passage, nous avons erré entre les sources thermales, puis admiré et testé le lac Taupo.

Au parc national de Tongariro (le troisième plus vieux du monde après Yellowstone et le Royal National Park de Sydney), nous avons marché sur les traces ancestrales des Maoris et, surtout, traversé Mordor, au pied du Mount Doom du Seigneur des Anneaux.




Secouée par les crises économiques successives, la Nouvelle-Zélande ne bénéficie pas de la prospérité facile (touchons du bois) du voisin australien (faute de mines). Elle a d’ailleurs perdu un million d’habitants à l’expatriation (dont 500.000 à l’Australie). Pourtant, elle se révèle au visiteur comme un pays un peu miraculeux, sans usines, sans industrie, dont la nature est partout immaculée et resplendissante, les bourgades propres et soignées et les habitants positifs et détendus. 



En plus, secret très bien gardé, son réseau routier, lisse comme un billard même dans les coins les plus reculés, ne connait ni trafic ni contrôles intégristes de vitesse (à moins que les PV ne soient dans le courrier…). Qui avait imaginé que le pilotage du Toyota Hiace serait un point d’orgue du séjour?


samedi 24 janvier 2015

Belgian Open

Notre visite à l’Open suivait cette année un thème résolument belge. Après avoir encouragé Bemelmans, Darcis et Authom en qualifications le samedi, nous avons soutenu Goffin, Wickmayer et Bemelmans lundi dans leurs combats du premier tour.











 



Les déguisements noir-jaune-rouge, les relents patriotiques et la pêche (miraculeuse) aux autographes belges ont passionné les plus jeunes jusqu’au coucher du soleil tandis que l’étude anthropologique des supporters captivait les moins férus de tennis d’entre nous!



Entre les spectateurs qui veulent tout bronzer, ceux qui ne veulent rien bronzer, ceux qui regardent plus leur téléphone que le tennis, ceux qui viennent pour boire et manger de la bouffe de stade, ceux qui dorment, les coachs qui s'inquiètent, et les patriotes qui s'affichent, le spectacle est constant!



samedi 17 janvier 2015

Echauffement #2

Deux jours avant l’ouverture officielle du tournoi, nous rendions visite à Melbourne Park, avec Daddy et Mammy tout juste arrivés de Belgique, pour encourager les belges encore présents au dernier tour des qualifications.

Bilan mitigé pour nos compatriotes mais répétition générale utile pour nous: les enfants avaient oublié drapeau et panoplie de supporter belge!



Cela n’a pas empêché Hadrien de passer au journal de Sporza (avec un demi-Cédric) lorsqu’il obtient un autographe de Bemelmans fraîchement qualifié!

vendredi 16 janvier 2015

Echauffement #1

Derniers préparatifs avant l’Australian Open 2015. En guise de mise-en-bouche, le tout nouveau Margaret Court accueillait Nadal pour une exhibition caritative.










Mark Philippoussis, finaliste de Wimbledon 2003 et de l’US Open 2008, y apportait la touche «vieille gloire». A 38 ans, le «Scud de Melbourne» ne sait plus courir ni faire un revers mais il est plus beau que jamais (d’après Sophie) et peut toujours claquer une brochette d’aces à 215 km/h contre Nadal.













A deux pas du strass et des paillettes roses du short de Nadal (dont la calvitie naissante est maintenant un scoop confirmé), les héros anonymes du tennis mondial se disputaient, devant des gradins vides, une chance de rejoindre les stars dans le tableau final.



Aurélien et Hadrien, eux, se soucient très peu des sacrifices de ces artistes oubliés par un star-système qui ne consacre que la pointe de l’iceberg. L’autographe du dieu Nadal était leur principal objectif, atteint in extremis par un rush en bord de terrain bien anticipé!