Tigres au Lion - now Down Under

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dimanche 29 septembre 2013

Footy fever (fin)

Après des mois d’anticipation, la footy fever a atteint son paroxysme.

Depuis mercredi, les supporters de Perth déambulent en ville, tout de mauve vêtus. Pour les acheminer, les compagnies aériennes ont lucrativement démultiplié les vols Perth-Melbourne. Malgré cela, la demande a dépassé l’offre et certains fans n’ont pas hésité à faire un crochet par l’Asie (Perth-Singapour-Melbourne) pour venir soutenir leur équipe!
Jeudi, le footy a envahi les rues de la ville avec des activités promotionnelles, des défilés de joueurs et des signatures d’autographes.
Toujours fidèles au "soccer" de chez nous, les garçons se réjouissaient surtout
d’avoir trouvé, dans une star du footy australien, le sosie de notre Lukaku national!

Vendredi, la parade des équipes a paralysé tout le centre-ville. Les collègues ont porté au bureau bonnets, écharpes, T-shirts, et même chaussures aux couleurs de leurs équipes.

Samedi, la Grand FinalGrandie») a provoqué un raid sur les magasins d’alcools, suscité des milliers de barbecues («barbies»), puis vissé toute la population à un écran.
Dimanche matin, le footy monopolisait encore les premières pages (et la moitié du journal) et teintait nos donuts matinaux des couleurs des finalistes mais la trêve promettait de nous absoudre (enfin) de footy pendant quelques mois.
 

 
Dimanche soir, enivrés de traditions locales, on testait même le fish and chips du quartier.

 
Entretemps, notre immersion avait progressé sur d’autres fronts aussi. Les vacances scolaires nous avaient encouragés à parcourir un bon bout de Great Ocean Road dimanche dernier: plages, footy et koalas, très couleur locale... Même si les enfants ont raté le seul kangourou que nous ayons croisé… ils avaient le nez dans le DVD… 400 kilomètres de route paisibles sont à ce prix!


dimanche 22 septembre 2013

Footy fever

On pensait avoir assimilé vaille que vaille l’omniprésence du footy dans la vie quotidienne, les conversations et les médias (et le blog apparemment!). Pressés de questions, on a plus ou moins choisi notre camp (voir ici). On a fréquenté le stade; on y a mangé des beefpies, dégusté du vin et bu des bières, comme il se doit (voir ici). La première fois que nous avons invité des australiens à dîner, on a même respecté le calendrier footy pour éviter un râteau. Bref, on pensait avoir bien compris la footy fever. Le redoublement de son intensité à l’approche des Grand Finals nous a donc un peu pris de court.


Au footy day de l’école ce vendredi, chaque enfant portait son attirail de supporter. Un à un, les clans ont chacun chanté leur hymne devant toute l'école. Aurélien hésitait à assumer les couleurs de «nos» Bombers déclassés pour dopage, redoutant la honte de se faire huer. Les copains pré-adolescents de Guillaume, au contraire, cherchaient précisément ça en portant volontairement les couleurs de la plus mauvaise équipe de la ligue!
 

Comme dans tout événement, le barbecue occupait une place centrale dans l’agenda et réquisitionnait une armée de parents (dont Sophie) pour servir un bon millier de saucisses. Lors des récentes élections d’ailleurs, les traditionnels sausage sizzles des points de vote passionnaient davantage les électeurs que les programmes. Il a donc fallu plusieurs e-mails de Belgique pour nous apprendre que le nouveau ministre des finances australien était un belge d’Eupen!

Sportivement, la tension monte chaque jour. La victoire peut encore échapper à une des nombreuses équipes de Melbourne, grâce aux performances irritantes des rescapés de Perth et de Sydney. Le malheur des uns fait le bonheur des autres: les compagnies aériennes (et Cédric) se réjouissent de ce trafic inattendu de supporters!

samedi 21 septembre 2013

Cristal à Sydney

Souvent comparées, Sydney et Melbourne se talonnent régulièrement au sommet des classements de qualité de vie. En réalité, les deux villes ont peu de points communs, à part le bord de mer, le bon air et des transports en commun efficaces.  Cela n’empêche pas leurs habitants de perpétuer une rivalité farouche, plaidant à l’extrême les bienfaits de chacune:
- A Sydney, la réputation internationale, le célébrissime opéra dans la baie, les plages d’océan* (et de surf) en pleine ville, les avenues majestueuses du centre d’affaires, la vie au fil de l’eau dans le dédale d’embarcadères, le climat (un peu) plus favorable, et le rugby.
- A Melbourne, les grands évènements sportifs, le gigantesque MCG (Melbourne Cricket Ground), la gastronomie des sombres ruelles branchées, le berceau du Lonely Planet, la variété gustative des centaines de coffee shops, la population cosmopolite, et le footy.

L’opposition de style se reflète même dans les stars qu’elles ont engendrées: Kylie Minogue, AC/DC et Nick Cave pour Melbourne; Nicole Kidman et Elle Macpherson pour Sydney.
Pour un séjour de long terme, les mérites de chaque ville se débattent donc ad nauseam. Pour le touriste occasionnel par contre, l’éblouissante élégance de Sydney éclipse aisément le charme bourru de Melbourne, même si cela nous peine d’infliger ce sacrilège déshonneur à notre ville d’adoption.

Leçon de surf juniore à Bondi Beach

Ce jugement trop catégorique sera sans doute pardonné: le prétexte du week-end (noces de cristal, hum, wow) a sûrement foudroyé notre impartialité! Les garçons le confirment: ils étaient bien heureux de rester à Melbourne avec Corinne, Pierre, Hugo, Dorian et Telma. Merci encore à eux!


 
* mer de Tasmanie pour être honnête

dimanche 1 septembre 2013

Printemps

Quelques jours pluvieux, une poignée de matins presque givrés, et l’hiver semble nous avoir quittés sans qu’on ait eu trop le temps de se plaindre. Tout juste acclimatés à l’ordre inverse des saisons de l’hémisphère sud, nous apprenons qu’en plus les dates pivot sont différentes du nord (on n’a de toute façon jamais vraiment compris les équinoxes et les solstices).
Le printemps commence donc officiellement le 1ier septembre en Australie.


Ponctuel, il a commencé en force ce week-end! Les terrasses refoulent, les bords de mer débordent et les barbecues s’intensifient (même s’ils n’ont jamais vraiment cessé pendant l’hiver; il n’y a pas de saison pour les «barbies» australiens!). Ni spécialiste, ni même réellement amateur, Cédric s'ajuste sous l'air australien: deux barbecues en deux jours, dont celui de ce dimanche de fêtes des pères (la seconde de l'année)!


Post Scriptum
-Bon anniversaire Laure!
-Bon anniversaire de mariage à Granny et Bon Papa!