Tigres au Lion - now Down Under

Tigres au Lion - now Down Under

samedi 28 avril 2012

We are the champions!

En clôture d’une saison footballistique pleine de rebondissements, les Bombers de Guillaume ont remporté ce samedi la finale de la coupe des “Under-10” de l’ANZA* Soccer. Troisièmes du championnat classique, ils ont enchaîné, dans la Cup de fin de saison, une série d’exploits inattendus, de victoires à l’arraché, et de matches à suspense pour conquérir ce trophée qui hante leur sommeil depuis 2 mois.

Impressionné et nerveux, Aurélien ne manqua pas une action de ce thriller et, au bout d'un suspense qu’il trouva «vraiment trop ‘spannend’», se déclara «quand même fier de son grand frère». Hadrien, plus iconoclaste, dira même «Papa, je crois que Guillaume joue mieux au foot que toi maintenant!».

Pour les parents, cette fin heureuse marque, avec soulagement, le début de l’intersaison. Après la boue, les moustiques, la tension, les encouragements et (surtout) les lendemains de sortie peu fringants, les samedis matins pourront, pendant quelques mois, trouver une alternative au réveil matinal et aux deux heures de foot**.

 




Pour fêter ça, les talents gastronomiques naissants de Guillaume ont proposé un restaurant très peu local dont la publicité orne inutilement le frigo depuis un an. Les 7 minutes de taxi vers Chinatown nous ont emmenés 11.000 kilomètres à l’ouest pour un mémorable steak-frites plein de nostalgie!

 












* Australian & New Zealand Association
** finalement, les nombreux reports causés par la pluie des derniers mois postposent encore la fin de saison… Aurélien jouera son dernier match samedi prochain, aaargh.

International school

Malgré ses cinq pauvres pourcents d’élèves belges, une utilisation abusive de l’orange dans la décoration, et un rappel constant des traditions nationales bataves*, l’école hollandaise démontre, même en cette célébration de Koninginnedag, son ouverture et sa tolérance.

Couronne orange mais maquillage belge!
Vive le Roi
(et Beatrix)!

* Nous avons le plus souvent du mal à suivre leurs traditions «culinaires»…

lundi 23 avril 2012

Visite Pascale

Dans l’attente des retrouvailles de l’été, Granny et Bon Papa nous ont rendu visite pour une fin de vacances de Pâques endiablée!
En deux semaines, ils ont accompagné les enfants sur leurs sites favoris, redécouvert les classiques de Singapour, exploré des aspects encore inconnus de la ville, vécu une réunion familiale élargie sur la plage de Sentosa, et partagé notre quotidien pas toujours reposant.

Merci et à bientôt!



Les enfants battent leur record
de «toppings» chez Cold Rock





Le son & lumières du Marina Bay Sands
Course inter-générationnelle, les adultes
ne gagneront plus très longtemps…




mercredi 18 avril 2012

Touristes à Singapour

A la faveur de la visite des grands-parents (merci!), les parents se sont échappés en douce pendant 24 heures.

à fond dans le trip

Ils sont allés encore moins loin que l’année dernière (Bintan) pour une journée «tourisme à la chinoise», exclusivement à l’ombre du Marina Bay Sands: expo, resto, dodo, promenade et piscine, tout à moins de 500 mètres du célèbre emblème commercialo-rococo de Singapour (manquait juste le shopping au programme)! 





Le «challenge» les a même poussés jusque dans le casino qui justifia (et finança) tout l’édifice, pour un premier (et dernier) aperçu de ce temple du jeu. Glauques et sinistres, les salles de jeu n’ont rien de comparable au glamour kitsch de Las Vegas (il faut vraiment que les chinois jouent beaucoup et souvent pour dépasser, en chiffre d’affaires, l’ensemble de Las Vegas avec «ça» -et Sentosa-).

Ils ont même "visité" Louis Vuitton Island (le bloc à droite),
un concept qui laisse pantois (ou au moins perplexe)…
…et pris le Merlion en photo (de loin)

vendredi 13 avril 2012

Cloches

DHL sponsor officiel du maillot (d’entraînement) de Manchester United!


Cela nous vaut un cadeau supplémentaire des cloches du bureau de Pâques.

Chasse aux œufs
Merci Granny et Bon-Papa p
our les œufs
belges!

Malheureusement, Guillaume supporte plutôt Barcelone parce que «c’est la meilleure équipe du monde», Aurélien préfère Manchester City car le belge Vincent Kompany y joue et Hadrien se fout pas mal des conversations «foot» intarissables qui animent la famille ses frères (il a bien raison de faire ses propres choix… à ce sujet-là du moins!).

Joyeuses Pâques (avec un peu de retard)!

Le vent du boulet

Mercredi, un tremblement de terre sous-marin d’une magnitude de 8.6 au large de Sumatra (ressenti jusqu'à Singapour) a provoqué une alerte au tsunami sur les côtes indonésiennes, thaïlandaises, malaisiennes, indiennes, sri lankaises et même kenyanes! La plage de Phuket nous passions le week-end a elle été évacuée…


Avec le tsunami dévastateur de décembre 2004 en arrière-pensée, nous sommes bien chanceux soulagés d’avoir tout juste évité ces rebondissements!

Les panneaux que nous essayions
d’ignorer pendant le week-end…

dimanche 8 avril 2012

Phuket

Au moment de déménager vers Singapour, quelques plages mythiques du Sud-est asiatique occupaient une part de notre imagination. Depuis, nous avons compris que tous les pays de la région proposent du sable fin et de l’eau bleue *. Nous avons également appris que les plages les plus célèbres ne sont pas nécessairement les meilleures (les rivages de Bali abritent plus de bactéries et presqu’autant de détritus qu’une décharge). Néanmoins, Phuket continuait de trotter dans nos arrière-pensées. Le week-end de Pâques fut donc l’occasion de découvrir cette île de la mer Andaman, à l’ouest de la Thaïlande continentale.



A première vue, le statut mythique semble largement usurpé. Le tourisme de masse a tapissé ce site exceptionnel d’un réseau désordonné et inesthétique d’hôtels en béton, de petits bars crasseux, de pizzerias douteuses, de McDos glauques, de boutiques de tatouages et de salons de «massage» (l’île virginale de Phi Phi, au large de Phuket, Ursula Andress séduisit James Bond, est elle devenue un nightclub géant, à la Ibiza). Les plages publiques, relativement décevantes et plutôt sales, débordent de jetskis, de hors-bords et d’attractions nautiques débiles. On peine à y retrouver l’image de carte postale entre les russes décolorées en string et les australiens tatoués en marcels. Ca et là, quelques complexes de luxe se cachent dans une crique bien gardée que les clients atteignent en fermant les yeux depuis l’aéroport.

Heureusement, pour les enfants, une plage reste une plage, que l’eau soit turquoise ou trouble, que le sable soit blanc ou gris. Peu importent les couleurs et le décor, les jeux d’eau et de sable gardent la même saveur.

 


Heureusement pour les parents exigeants, la fuite en bateau permet de retrouver les îles et les côtes qui font et justifient encore la réputation de Phuket.

 
 

La traditionnelle balade à dos d’éléphants permet également d’échapper quelques temps à la foule rougie et imbibée (et aux préparatifs du meeting de bikers).

 











* outre les destinations classiques (Thaïlande, Indonésie, Malaisie), le Vietnam, les Philippines et même le Cambodge commercialisent leurs côtes (l'île récemment développée par le Cambodge est visible ici: http://songsaa.com/).