Tigres au Lion - now Down Under

Tigres au Lion - now Down Under

jeudi 24 décembre 2015

Merry Christmas!

Derniers parfums de Noël estival avant la Belgique!


dimanche 20 décembre 2015

C’est l’été, Melbourne s’éveille

Même si les 40 degrés du week-end nous ont un peu assommés et confinés, on apprécie toujours l’éveil estival de Melbourne.




Les rues grouillent de monde, les touristes affluent autour du Santa surfeur (en Lego cette année), les courses de Noël s’exécutent dans un calme tout australien et les pauses café se prolongent sous le soleil et dans les parcs.

Au bureau, un feu de bois virtuel remplace les statistiques commerciales sur les écrans plats et tout le monde est gentil avec le Marketing pour avoir des bonnes places à l’Australian Open.

Les départements tiennent leurs dîners de fin d’année au parc, autour d’un barbecue (évidemment). On note que la cuisson est en fait le centre névralgique de l'événement en Australie.

L’école entonne son concert de Noël, comme chaque année. Suivant le thème « personnages célèbres », Hadrien s’habille en Eden Hazard (grosse évolution par rapport au costume-cravate de l'an dernier) et Aurélien en star de footy… Vive la culture à la maison!

Cédric et Guillaume ont conclu la tournée exhaustive des sports et des stades. Après le foot, le footy, et le basket, ils ont retrouvé le baseball, dans un petit stade intimiste au milieu de nulle part. Bientôt le cricket (on en doute)?

Bye bye Gardenvale

Après une année d’impatience un peu blasée, Aurélien a clôturé ses primaires et fait ses adieux (pendant une semaine) à Gardenvale. Habitué comme ses frères aux changements, il montre quand même un peu d’émotion au moment de quitter sa troisième (et dernière) école primaire.





dimanche 6 décembre 2015

Fin d’année, début d’été, chargés

Avec la fin de l’année scolaire et le début de l’été, le mois de décembre a un parfum tout particulier en Australie. Les festivités de clôture d’année s’accumulent et les barbecues, incontournables toute l’année, se font encore plus fréquents.

A tout cela, Guillaume a ajouté une touche sportive toute melbournienne en célébrant son anniversaire familial au basket et son anniversaire de copains au foot (comme on dit ici, «go hard or go to Sydney»).


Parfait pour des ados un peu rebelles, le foot demeure le seul sport professionnel la décontraction et le fairplay australiens ont du mal à s’imposer. Nos joyeux ados, ragaillardis par les douzaines de pies et de hot dogs qu’ils s’étaient enfilés, ont failli nous faire éjecter du stade en suivant avec un peu trop d’enthousiasme les mouvements de supporters ultras (incluant un jet spontané de bouteilles sur le terrain).





Aussi centré sur le foot, Hadrien fêtait son anniversaire par un sleepover de copains les matches au parc alternaient avec le foot virtuel sur la PlayStation.

Aurélien, lui, célébrait triomphalement la fin de ses primaires (l'année parut longue) par la traditionnelle course de caisses à savons de l'école (prix du déguisement à l’appui).  
 


Dans un bel élan de solidarité familiale (et de non-conformisme admirable), Hadrien refusait de soutenir l’équipe qui lui était assignée pour encourager celle de son frère. 


Les célébrations se poursuivaient en mode sportif grâce au premier trophée australien d'Aurélien. Outre la passion grandissante du fiston, cette saison d'interclubs de tennis nous démontra combien Cédric n'est pas encore le parfait parent-supporter australien (loin de là). Les parents australiens semblent toujours avoir toute la vie devant eux, parlent de la pluie et du beau temps pendant des heures en sirotant leur café et en regardant distraitement, à l'occasion, le tennis des rejetons. Ils ne font certainement pas leurs emails entre les points, ils ne se rongent pas les ongles à chaque bête faute et ne s'accrochent pas au grillage pour glisser des conseils en douce à leur fils. La cool attitude australienne aux interclubs, Cédric n'y est pas encore!

Toute cette activité ne manquait bien sûr jamais de barbecues ou de sausage sizzles. Sophie a sans doute retourné un bon millier de saucisses à la fête de l’école mais doit encore investir dans la tenue officielle du rôle: clapettes, lunettes de surfeur, et singlet Bintang (une bonne idée de cadeau de Noël).

Pour échapper un instant à toute cette logistique, Sophie rejoignait d'ailleurs le bout de la baie pour un week-end filles, entre vignobles, plages et sources thermales.
Bring on the summer!

dimanche 22 novembre 2015

Belgique dans nos cœurs

La Belgique est #1 au classement FIFA et jouera bientôt la finale de la Coupe Davis mais, pour l’instant, les belges exilés ne pavoisent pas trop…

On nous demande d’ailleurs régulièrement si nos enfants perdent leurs racines, oublient la Belgique ou deviennent apatrides.

Bien au contraire…

Les garçons oublient bien sûr leur néerlandais sauce batave (made in Hollandse School Singapore) et ils parlent français comme des vaches espagnoles mais leur patriotisme et leur attachement à la Belgique ne faiblissent jamais!

L’union fait la force
Eendracht maakt macht
Einigkeit macht stark

jeudi 5 novembre 2015

Dans le moule? (2)

Le long week-end de Melbourne Cup (“the race that stops a nation”) proposait un programme chargé qui testait, par moments, notre intégration australienne. Au final, l’assimilation n’est clairement pas (encore) complète.

Pour inaugurer le week-end, on a bien contribué à Halloween (qui n’est pas vraiment australien): la maison, Aurélien et Hadrien furent full équipés, avec bonus Aussie pour Aurélien, déguisé en star de footy (des Bombers bien sûr).












Ensuite, on ne s’est pas levé au milieu de la nuit pour voir les Wallabies perdre la finale de la coupe du monde de rugby contre la Nouvelle Zélande (une douleur comparable à celle des hollandais quand ils perdent contre la Belgique). Pire même, les enfants ont davantage regardé les World Series de baseball (en direct de New York) que la coupe du monde de rugby.



Pour sauver l’honneur, par contre, le rugby a, pour une fois, influencé les jeux (d’Halloween) dans la cour de l’école.
 

Enfin, cette année encore, nous n’avons pas honoré la principale raison du congé qui, pourtant, mobilise le tout-Melbourne. On n’a pas regardé les courses de chevaux, on n’a même pas parié et, surtout, on a fui vers le bout de la baie pour ne plus en entendre parler…







Malgré cela, pas moyen d’échapper à la passion hippique du moment… Les enfants se sont tapé la visite d’un vieux cheval à l’école (vainqueur de la Melbourne Cup en 1992). 

A l’insu de notre plein gré, on est tombé sur la parade de la Merlbourne Cup en ville (ça intéresse pas mal de gens, en fait, les starlettes de série B, les majorettes et les flonflons), proposant en prime les débats philosophiques des défenseurs des animaux (pour ou contre la cravache en course?).

Et, même à la plage, les courses sont parvenues à nous perturber l'approvisionnement…
Néanmoins, il faut l’avouer: pour une fois, l’événement fut historique grâce à la consécration de la première jockey féminine de l’histoire de la course (sur le cheval le plus mal coté en plus). Et ça au moins, ça méritait un jour de congé!