Tigres au Lion - now Down Under

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dimanche 19 avril 2015

Canberra

Quand on est belge en Australie, même dans les plus grandes villes, les petits besoins diplomatiques, comme un renouvellement de passeport, imposent un aller-retour en avion à Canberra.



Tout comme Bruxelles fut choisie en son temps pour l’Europe, Canberra a été désignée capitale de l’Australie (si si) pour éviter une dispute entre les (vraies) grandes villes (les négociations entre Sydney et Melbourne autorisèrent la construction de Canberra dans le même état que Sydney pour autant que la distance entre les deux villes atteigne 100 miles). Avec 400.000 habitants, Canberra n’est que la huitième ville du pays. Elle est aussi la seule ville «importante» située à l’intérieur des terres. Venant de Melbourne, on traverse d’ailleurs 600 km de (joli) néant avant d’atterrir.













Peuplée exclusivement de fonctionnaires et de diplomates, Canberra a la réputation envieuse de ville la plus ennuyeuse d’Australie. Coincée au milieu de nulle part, sans mer, sans surfeurs, sans équipe de sport, sous un climat moyen, avec une population plutôt intello et des musées comme principales attractions… on n’a pas trop de mal à le croire!
Au passage, ce voyage a permis de confirmer que le Ministère des Affaires Etrangères n’a pas fait dans l’extravagance et la démesure. Modeste et dépareillée comme un vieil athénée, notre ambassade est même plus petite que le poste de garde de l’ambassade des Etats-Unis (voisine).


dimanche 5 avril 2015

Happy Easter!

Le temps d’une chasse aux œufs, les grognements blasés d’adolescents s’estompent, les casques se dévissent des oreilles, le match de FIFA15 peut exceptionnellement être interrompu, le WiFi ne pompe plus ses Gigabytes vers 7 appareils différents et on met le nez dehors sans se soucier de perdre sa place à la PlayStation (tiens, il fait même beau).




 
A 13/11/8 ans, chercher des œufs de Pâques mal cachés dans un micro-jardin conserve toute sa magie… d’autant plus quand les cloches amènent précisément les délices belges qui nous manquent (excellent timing, le récent retour express de Sophie)!
 


Ragaillardis par ce bref régime «sans écrans», nous avons même tenté notre chance jusqu’au jardin botanique, risquant une overdose d’air frais et de nature (tiens l’aubette du parc est sponsorisée par Veuve Clicquot… gotta love Australia).

vendredi 3 avril 2015

World Champions

Depuis dimanche, l’Australie est, pour la cinquième fois, championne «du monde»  de cricket.


Comme les «World Series» de baseball qui ne concernent que les équipes américaines, le concept de Cricket World Cup semble légèrement usurpé puisque le sport laisse la majeure partie du globe complètement indifférente. Le tournoi comptait d’ailleurs péniblement 14 nations participantes, en raclant les fonds de tiroirs du Commonwealth –Zimbabwe et Afghanistan– et en incluant les nouveaux parvenus –Emirats Arabes Unis– prêts à s’acheter une équipe et des nouveaux amis pour n’importe quel évènement.  

Discipline impénétrable pour le commun des mortels hors Commonwealth, le cricket est, par contre, le sport de référence en Inde et l'équipe nationale mobilise les communautés indiennes de par le monde. Pour soutenir leurs représentants, champions du monde en titre, des supporters indiens venus du monde entier ont sillonné l’Australie et rempli les stades pendant un mois, pour le plus grand bonheur des organisateurs et des compagnies aériennes.

Nous, par contre, on n’y pige toujours rien (à part Guillaume); la (super) lente monotonie du spectacle et les scores totalement cryptiques n’encouragent vraiment pas la curiosité des novices.
 
Mener au score, par exemple, ne se voit pas clairement à l'affichage et n’est pas spécialement bon signe. Guillaume tenta de nous l’expliquer pendant cette finale «de rêve» (entre les deux nations organisatrices) que nous méprisions irrespectueusement: «l’Australie va gagner. La Nouvelle Zélande mène au score mais elle est en train de perdre!»… D’accccooooooord. Bref, c’est pas demain qu’on commencera à suivre nos nouveaux champions «du monde»…