Tigres au Lion - now Down Under

Tigres au Lion - now Down Under

dimanche 30 septembre 2012

Back to ANZA

La rentrée des classes a également marqué la reprise du football à l’ANZA* pour Guillaume (en Under-11) et Aurélien (en Under-10), toujours dans les équipes des Bombers.
Nouvelle saison, nouveaux maillots, nouvelles couleurs, nouvelles chaussures (attention les yeux)… et même nouveau prénom pour Aurélien (un sort assez classique pour les enfants aux prénoms non-anglophones).


Convaincus par le pragmatisme décontracté de l’association, nous avons doublé notre engagement cette année: Hadrien a rejoint l’athlétisme et Guillaume, les scouts australiens (photo à venir lorsque l’uniforme sera livré d’Australie). Merci l’ANZA!


 
 
* Australian & New Zealand Association

jeudi 27 septembre 2012

Lion City

Des HDB(1), le MRT(2), le CBD(3), le MBS(4), le PIE(5), le ECP(6), la NDP(7), Gardens by the Bay, des chantiers, des shophouses, des boutiques, des centres commerciaux, le port, et même l'ancien bureau de Cédric (la tour au sommet lumineux de 1’57 à 1’59)... Oui, cette petite vidéo est assez représentative de Singapour même s'il manque les "plages" de Sentosa, les casinos, les "food courts", le jardin botanique, etc...



(1) Housing Development Board (l’autorité de logement public et, par extension, les immeubles qu’ils construisent)
(2) Mass Rapid Transit (le métro)
(3) Central Business District (le quartier des affaires)
(4) Marina Bay Sands (le célèbre «navire sur tours»)
(5) Pan Island Expressway
(6) East Coast Parkway
(7) National Day Parade
On vous a déjà parlé de l’amour des singapouriens pour les acronymes?

mardi 25 septembre 2012

Obsession mécanique

Depuis deux semaines, la passion automobile a (re-)conquis notre quotidien. Les préparatifs du Grand Prix, pourtant discrets et bien huilés, ont sans doute influencé notre subconscient.

Tout d’abord, les enfants de «notre» schoolbus ont, pour la première fois en deux ans, inventé un jeu étonnement collégial, calme et respectueux du chauffeur pour égayer les longs trajets. Profitant du parc automobile très particulier de Singapour, leur «bingo-auto» énumère un maximum de supercars visibles depuis le bus. Allouant cinq points aux Ferrari/Lamborghini, trois points aux Maserati/Aston Martin, et un seul
point aux Porsche trop communes, la joyeuse bande vise les 30 points par trajet!


Ensuite, à la maison, les garçons ont entrepris de ressusciter le circuit Scalextric, enfermé dans sa boîte depuis le déménagement. A notre grande surprise, leur grand prix en chambre ne connut pas de faux départ: tous les éléments ont résisté à deux ans d’humidité singapourienne sans courts-circuits ni moisissures, un petit miracle en soi...


Pendant ce temps-là, dans les files de l’aéroport de Francfort, Cédric prenait les impressions de Gaëtan Vigneron dont il partageait le stress de la connection manquée le vol de Singapour.

En apothéose de cette quinzaine au rythme mécanique, nous avons assisté aux essais du Grand Prix vendredi soir puis goûté tout le week-end au son des monoplaces, audibles jusque dans notre appartement. En plus, l’ambiance du Grand Prix ravivait les vocations de certains fanatiques fortunés dont les bolides sortirent (encore) plus bruyamment et fréquemment que de coutume.

 




















Au delà des chronos, ce cinquième Grand Prix de Singapour marquait le temps de la renégociation entre le gouvernement et la Formula One Administration. Eclipsant les performances des pilotes, la signature d’un nouveau contrat de cinq ans, au terme d’âpres discussions entre deux argentiers féroces (Bernie Ecclestone et le ministre singapourien), constitua la grande annonce du week-end! 

dimanche 23 septembre 2012

Pangaea

Malgré son côté "cave glauque" et sa déco "velours brun" digne des Bee Gees, la boîte de nuit Pangaea, au sous-sol du Marina Bay Sands, se prend très au sérieux.

Au Pangaea, les bouteilles de Dom Perignon ont des étiquettes phosphorescentes et font un tour de piste musical avant d'être servies (les français et autres champagnards romantiques s’étranglent devant ce sacril
ège "m'as-tu vu").
 
Au Pangaea, les habitués se targuent de côtoyer Eduardo Saverin* à leur table privée.

Au Pangaea, les curieux d'un soir se font jeter par les barbouzes s'ils tentent une photo discrète de Saverin (nous ne sommes pas tombés aussi bas… -Saverin n’était pas là-).

Au Pangaea, le bling-bling a maintenant surpassé tout ce que les rappeurs am
éricains et les mafieux russes ont pu inventer: son nouveau cocktail délirant et la promotion kitsch qui l'accompagne s'avèrent en tout cas assez débile pour figurer dans la Dernière Heure (que j'ai ouverte par inadvertance bien sûr). Voir la DH ici ou la video sur Youtube ici.
 
A certains égards, Singapour s'impose comme une nouvelle plaine de jeux pour oligarques blasés et émirs abrutis. C'est peut-être drôle au second degré mais, en aucun cas, une source de fierté.

* Le co-fondateur de Facebook qui vit à Singapour.