Tigres au Lion - now Down Under

Tigres au Lion - now Down Under

lundi 31 octobre 2011

Attila

D’Attila, on disait “là où son cheval passe, l’herbe ne repousse pas”.
De Cédric, on commence à dire “là où il passe, le bureau ne reste pas”.
Cette réputation sans vérité se base sur des coïncidences troublantes.
A l'arrivée de Cédric, le siège européen de Bruxelles se vida rapidement pour migrer vers Bonn et nous envoyer finalement à Singapour… où le bureau Asie-Pacifique fut presque aussitôt démantelé et acheminé vers Hong Kong, vers les entités locales de Singapour et vers d’autres points d’Asie.
Heureux de rester à Singapour, Cédric ne se plaindra pas du changement de locaux et de quartier encouru ce week-end… mais regrettera longtemps
-l’immeuble célèbre qui déliait les langues de tous les taximen,
-le quartier chaleureux dont les terrasses de rue toujours bondées sentaient un mélange nouilles-café-bouillon-riz-bière toute la journée,
-et, surtout, la vue plongeante vers l’Indonésie qui embellissait au fil de la journée pour récompenser le travailleur tardif.
Rien de tout cela dans le zoning impersonnel qui l’abrite maintenant!

Peu de taximen manquaient l'allusion taquine à Gotham City et à Batman.
Pour le dernier trajet la semaine pass
ée, le taximan lâcha même un rarissime
"Thank you Sir, I had a good trip, you made me laugh today!"
Vendredi soir
Lundi matin

dimanche 30 octobre 2011

Halloween

Samedi soir se déroulait la traditionnelle Halloween Party de l’association belgo-luxembourgeoise de Singapour. Au menu: déguisements variés bien sûr, histoires de sorcières, chasse aux ingrédients magiques et pizzas. Ce fut, à nouveau, à la hauteur des attentes (pourtant élevées) !


samedi 29 octobre 2011

Singapouriens?

Sommes-nous déjà devenus réellement singapouriens ?
Non : nous nous étonnons encore de voir les décorations de Noël apparaître le 20 octobre.















Oui
 : le samedi, nous nous prenons en photo dans les centres commerciaux (mais c’était plus pour vous montrer cette petite note d’ambiance hivernale bucolique)…

jeudi 27 octobre 2011

Angkor

Les vacances scolaires nous ont sortis du cocon singapourien et menés 4 jours à Siem Reap pour découvrir les principales merveilles du Cambodge.


Trop connu pour les atrocités de ses «révolutionnaires» Khmer Rouges et pour les ravages de ses mines anti-personnel, ce petit pays de 15 millions d’habitants, serré entre les géants vietnamiens et thaïlandais, rappelle avec fierté nostalgique son rôle de fondateur de l’empire khmer antique qui incluait la Thaïlande, le Vietnam et le Laos.

  
Même si la capitale du pays réside maintenant à Phnom Penh, les temples de l'antique capitale impériale d’Angkor, qui justifient à eux seuls l’existence purement touristique de la ville de Siem Reap, demeurent la référence de l’image cambodgienne. Ils apparaissent sur le drapeau national, sur les billets de banque et même sur la bière locale…

 





Dans un programme aussi varié que possible, les enfants ont considéré les visites de temples comme une épreuve à subir pour mériter leurs «highlights»:
- la marche dans la jungle vers des sculptures enfouies sous une cascade (à la «Tintin et le Temple du Soleil»),
- le musée des mines anti-personnel (fondé par un bienfaiteur cambodgien héroïque qui fut enfant soldat à leur âge),
- le barbecue cambodgien où l’on cuit son crocodile soi-même sur un dôme de chaleur au centre de la table,
- et les trajets en Tuk tuk (remorque couverte tirée par une mobylette) dans la pénombre pour aller dîner en ville. 

Angkor Wat, la ville monastère

Un peu de chance au planning : une semaine plus tôt,
les sites innond
és se visitaient en bottes…
que nous avons laissées en Belgique…
Les arbres «fromagers» (aux
racines «coulantes») de
Ta Prohm
A la recherche de la cascade
Le grès rose de Banteay Srei
Les visages de Bayon

...et immergés sur les routes
défoncées et inondées
Découverte sensorielle de Siem
Reap depuis les Tuk tuks secoués...













Néanmoins, le mot de la fin d’Hadrien laisse présager d’une excursion réussie : «Moi je trouve qu’ils sont plus gentils ici qu’à Singapour».

Aurélien enseigne la photo à Hadrien

De notre côté, nous espérons que la manne touristique et l’essor progressif du sud-est asiatique emmèneront rapidement le Cambodge vers des horizons plus favorables...

Un village lacustre vivant tantôt au sec, tantôt sur l’eau,
suivant les crues saisonnières du Mekong
Loin des habitations sommaires et bricolées de Siem Reap,
Angkor Wat dessine sa majestueuse silhouette
dans l'horizon
(au centre)

vendredi 21 octobre 2011

Jeux de guerre

Nous faisions allusion, dans le billet “Jeunesse singapourienne” du 8 avril 2011, à la campagne publicitaire de l’armée singapourienne qui produisait, avec succès selon nous, une savante harmonie de patriotisme, de communauté et de prestige.
Toujours dans le but de booster le recrutement dans un contexte démographique contraire, la marine militaire lance cette fois sa campagne d’affichage, avec beaucoup moins de finesse (toujours selon nous) et une association douteuse entre les jeux électroniques (trop populaires ici) et l’utilisation d’équipement militaire… 


 

jeudi 20 octobre 2011

Occupy your couch

A la suite des manifestations spontanées d’indignés dans les principales villes d’Europe et des Etats-Unis, certains singapouriens n’ont pas voulu rester en rade de l’actualité et ont tenté de coordonner un rassemblement « Occupy Raffles Place » dans le centre financier de la ville.
Impatients de contempler leur première « rébellion » singapourienne, les expatriés cyniques s’attendaient à voir, au minimum, une poignée de mécontents timides et disciplinés rapidement dispersés par deux coups de sifflets policiers. Il n’en fut rien et la cible de l’assaut resta parfaitement déserte (hormis sans doute quelques policiers en civil). 


Bien sûr, le contrôle total de tous les medias par les autorités n’aide pas ce genre de cause. Dès la première rumeur, la police rappela dans les journaux que, sans permis spécifique, les rassemblements ne sont autorisés qu’au centre d’un parc bien précis. Sur Facebook, seule une poignée de singapouriens osa « aimer » l’initiative tandis qu’une majorité les tournait en dérision dans ses commentaires.

Néanmoins, outre les considérations de liberté d’expression, il faut avouer en toute honnêteté que les singapouriens sont sans doute davantage indignés par leur attente déçue de l’iPhone 5 que par les excès du système financier…

Même les journaux étrangers relayent l’interdiction du rassemblement singapourien

dimanche 9 octobre 2011

Go Bombers !

Au rendez-vous footballistique de ce samedi matin, nos « Bombers » ont enfin pu enfiler leurs vareuses officielles (aux couleurs des Diables Rouges en plus), après une attente qui leur parut interminable. 




Le matériel des parents supporters, chargés comme des mulets, ne laisse rien au hasard non plus. Entre les UV puissants, la chaleur moite, les averses intempestives et les moustiques, le long spectacle de deux matches successifs ne se conçoit qu’avec un minimum d’équipement...

chaise pliante, casquette, crème solaire,
anti-moustiques, parapluie/ombrelle,
sac isotherme, gourdes...
Après une année de proximité avec les hollandais,
l’élève campeur aurait-il dépassé le maitre ?

L’abnégation de Sophie résiste patiemment aux conditions boueuses
de la saison des pluies
, malgré une récente « mani-pédi »
(indispensable complément des sandales dans la fashion singapourienne)!
Les australiennes, elles, tentent la combinaison « short-bottes »…
Pas nécessairement mieux…
Sur le visage, par contre, la boue est
généralement le signe d'un bon match!