Goodbye Bombers

Au moment de quitter la Belgique, l’envie d’appartenir à une équipe de football obsédait Guillaume et Aurélien. Très inquiets, ils se demandaient même si le football se pratiquait à Singapour…

Durant les deux dernières années, les Bombers de l’ANZA ont effacé leurs inquiétudes et exaucé leurs vœux au-delà de toute espérance (voir ici, ici, ici, ici et ici). Les matchs du samedi matin ont systématiquement constitué l’apothéose de chaque semaine. Dès le dimanche, des débats incessants préparaient déjà les prochaines rencontres contre les Sailors / Snipers / Gunners / Vikings /…

Malgré les deux défaites de ce samedi en clôture de saison (en grande finale pour l’un, en petite finale pour l’autre), Guillaume et Aurélien ne garderont que des souvenirs émerveillés des Bombers. La barre est haute pour le soccer australien (que Guillaume veut déjà investiguer sur internet)!
 

Le début de la fin

Depuis quelques semaines, toutes nos activités ont un émouvant parfum de "dernière fois" et un triste goût d’adieu.
Malgré la perspective de nouvelles découvertes, nous aurons le coeur gros en quittant Singapour. Notre "bilan superficiel" de 2011 reste fidèle à notre (haute) opinion de l'île mais il néglige à quel point nos amis (et cousins!) de Singapour nous manqueront à l'heure de rejoindre l'Australie.

En pratique, 

Guillaume regrettera les amis, Coach Ali du tennis, le foot de l'ANZA, le restaurant Chili's, les scouts australiens (qu'il devrait pouvoir continuer cependant).

Guillaume quittera avec plaisir les taximen qui conduisent mal, les hollandais chauvins, l'humidité trop chaude.

Aurélien regrettera les amis, Coach Ali du tennis, le foot et l'athlétisme de l'ANZA, le "chicken rice", le restaurant Chili's, l'école hollandaise, les devoirs scolaires peu abondants.

Aurélien ne regrettera pas "qu'on n'ait pas de voiture", le bus scolaire quotidien, les orages et les pluies tropicales.

Hadrien regrettera les amis, Coach Ali du tennis, l'athlétisme de l'ANZA, le football para-scolaire, le "chicken rice", le restaurant Chili's, l'école hollandaise, Juf Yvette.

Hadrien quittera avec plaisir "les chinois qui font du bruit".

De manière plus futile, le vote familial est unanime sur ce qui ne nous manquera pas: malgré tous nos efforts de tolérance et de flexibilité, nous ne nous serons jamais accoutumés aux habitudes régionales de bruits buccaux divers (crachats, reniflements, raclements de gorges et autres rots bruyants). Heureusement Etonnement, les enfants n'ont jamais pensé à utiliser l'excuse de l'intégration sociale pour abuser de ces déviances "tentantes".

Au final, sans présager de ce qui nous attend à Melbourne, nous espérons y retrouver le multiculturalisme, la lumière, la sécurité et le dynamisme relax de Singapour... ainsi qu'un civisme parfois un peu plus spontané (dans la circulation et dans l'écologie)!

Premières impressions dès mardi pour Cédric...

Dernières visites

A Pâques, les (grands-)parents nous ont fait le plaisir de deux dernières visites successives. Outre le plaisir des retrouvailles, leur présence nous permet toujours de revoir notre environnement avec un regard frais et émerveillé de touriste. Nous espérons qu'ils trouveront le courage de voyager aussi régulièrement vers l'Australie!

Un dernier Chili Crab entre cousins!

Bouclant symboliquement notre épopée singapourienne, la visite de Mammy nous emmena même à Bintan, lieu de notre toute première excursion balnéaire (voir ici). A Bintan, papillonnant entre les vagues, les sports et les bars, nous avons oublié le locataire bruxellois agaçant, le propriétaire singapourien gourmand, les agents immobiliers fainéants, les papiers d’immigration astreignants, et les préparatifs d’un sixième déménagement en dix ans!

 

Bonne conduite?

Impatients de retrouver la mobilité égoïste individuelle d’un pays où l’automobile conserve un rôle indiscutable (à un coût «raisonnable») et où les «road trips» offrent encore un petit parfum d’aventure, nous nous demandons quel document recevra le plus de crédibilité en Australie:

Le permis de conduire «international» belge, fourni contre 20 euros en 5 jours par l’administration communale:

• En carton recyclé
• Avec contenu manuscrit, cachets médiévaux, et photo collée à la Pritt par le préposé
• En français-néerlandais-allemand, mais pas en anglais ni en esperanto
• Etonnement similaire au permis national classique, sauf qu’il propose un format incroyablement peu pratique (qui nécessite un porte-document plutôt qu’un portefeuille)
• Dont l’utilité reste dès lors un parfait mystère

Le diplôme de connaissance des règles de circulation de la Hollandse School, fourni gratuitement en 5 minutes par Juf Yvette:

• Imprimé laser
• Plastifié
• Arborant le logo européen
• Au format portefeuille