Little India

Vendredi prochain sera jour férié à Singapour, en l’honneur de la fête indienne de Deepavali (fête de la lumière). Nous avons profité des préparatifs et de l’ambiance festive pour visiter Little India et y prendre un lunch pimenté (Aurélien pensait que nous mangerions du bison chez les indiens)…

   ... et y subir une bonne pluie tropicale! 

Jeux d'eau

Jour après jour, les visites quotidiennes et prolongées à la piscine conservent toute leur popularité, point de lassitude en vue…

Hadrien y fait ses premières « brasses » sans assistance, en autodidacte.  

Chopsticks

Les quatre hommes de la famille, peu habiles mais motivés, sont maintenant munis de baguettes de débutants (qui ne servent parait-il qu’aux enfants de moins de trois ans).

Jingle bells?

Nous sommes le 28 octobre, il fait 33 degrés sous les nuages et les décorations de Noël font leur apparition dans les rues et les vitrines. Les tasses du Starbucks arborent des petits Père Noël… Singapour se prépare déjà aux 200.000 touristes, essentiellement japonais, qui viendront y faire leur shopping de fin d’année.

Nous ne sommes pas encore dans cette ambiance-la et poursuivons lentement, après l’école, le bureau et les visites d’appartements, notre découverte pédestre de la ville.

Halloween

Les attentes étaient énormes; la fête d’Halloween de l’association belgo-luxembourgeoise de Singapour n’a pas déçu!

No sun in Singapore

Depuis deux jours, la ville vit sous le brouillard et cela constitue la première nouvelle de toutes les radios.

Toutes expliquent clairement que la faute incombe à l'Indonésie qui ne contrôle pas ses feux de jungles. Au cas où nous envisagions de nous plaindre de ce climat insupportable (seulement 95% d'ensoleillement), notre agent immobilier et le chauffeur de la navette ont encore insisté ce matin sur la culpabilité indonésienne. Ce dernier a même ajouté un condescendant "Useless country, never take care".

Oct. 21 (Bloomberg) -- Singapore’s environment minister reminded Indonesia to deal with the recurring problem of forest fires on the island of Sumatra after a bout of smoke haze covered Singapore and western Malaysia.

“This is not the first time that we have informed Indonesians that they should pay attention to the hotspots both in Sumatra and Borneo,” Yaacob Ibrahim, Singapore’s Environment and Water Resources Minister, said yesterday. “We are a bit disappointed that this is happening.”

A Singapour, tout doit être parfait. Quand ce n'est pas le cas, c'est que le problème vient d'ailleurs et on le fait savoir!

Rentrée des classes

Après deux semaines de piscine, visites au zoo et farniente, Guillaume, Aurélien et Hadrien ont joyeusement repris le chemin de l'école. Les premières impressions de la Hollandse School sont très positives, ouf!

Ici, soleil et chaleur obligent, les enfants doivent impérativement porter un couvre-chef au logo de l'école lors des récréations. En primaire, ils ont également un T-shirt anti-UV fabriqué en Australie à mettre pour le cours de sport et toutes les sorties! Oranje boven!

Autre originalité de l'école hollandaise: la cool box! Et oui, tous les élèves (et leurs professeurs) emmènent tous les jours leur pique-nique dans une "frigo box"! Guillaume, Aurélien et Hadrien se sont empressés de customiser la leur!

Tous les lundis matins, les élèves de l'école primaire (que Hadrien rejoindra en janvier quand il aura 4 ans) se retrouvent dans le salle de gym pour l'Assembly. Le directeur y fait un petit speech et félicite les heureux gagnants du week-end (les enfants qui ont gagne un prix ou une medaille dans leurs activités sportives ou autres). On chante également en l'honneur de ceux qui fêtent leur anniversaire pendant la semaine.

Ce lundi, on a, en outre, présenté deux petits nouveaux: Guillaume et Aurélien (dont le nom est vraiment imprononçable apparement). Chacun d'eux s'est vu confier a un "maatje" (buddy) qui est tenu de le guider durant les premiers jours et qui l'a interviewé pour le présenter aux autres enfants de l'école.

 Aurélien, de dos, avec son Meester: Meester Gerard et son 'maatje'

 Guillaume de dos avec son 'maatje' Arne et le directeur

Hadrien, lui, était en phase d'adaptation pour les premiers jours, ne fréquentant la classe que 2 heures, puis 2h30. A "plein régime", il fréquente maintenant l’école tous les matins jusque midi.

La Hollandse School est aussi pour nous l'occasion de découvrir le système de schoolbus qui véhicule les enfants matins et soirs, confortable et un peu écolo. Au pays de la sécurité et de la main d’oeuvre abondante, des “aunties” accompagnent les chauffeurs et assistent les enfants, permettant à Hadrien de prendre le bus tout seul tous les jours à midi !  

La logistique matinale évite stress, chaleur et fatigue. Il suffit d’attendre son combi sur le trottoir !

Du cote de l’école, une logistique un peu plus intelligente doit gérer l’empilement de camionnettes !

Nous y sommes!

Après un long processus initié en mai, nos 207 caisses ont pris le bateau, notre maison a trouvé son locataire, et nous avons pris nos quartiers (provisoires) à Singapour !

Les premières semaines ont été vécues essentiellement au bureau (pour Cédric), dans la piscine (pour les enfants) et dans la logistique générale (pour Sophie)…et au zoo (pour tous).

Nos premières impressions sont donc essentiellement futiles et temporaires. A première vue, Singapour nous rappelle le commerce et le confort à l’américaine: des chaines de coffieshops et fastfoods à tous les coins de rue, un service 24h/24, la clim omniprésente, des centres commerciaux immenses, modernes, conçus pour la promenade et équipés de restaurations en tous genres. 

D’autre part, l’Asie se révèle bien entendu à chaque instant par les multitudes de langues mélodieuses parlées autour de nous,  par l’accent amusant et peu compréhensible des chauffeurs de taxis, par les innombrables petites échoppes qui nous paraissent tellement exotiques.

Venant des capitales européennes, on est surpris par
-l’extrême courtoisie (les tickets de caisse et cartes de crédit sont rendus à deux mains ; on ne hausse pas le ton en public ; même sur les trottoirs chargés, les bousculades n’existent pas),
-l’impeccable propreté,
-la constante bonne humeur,
-et la minutie dans le travail (au ministère du travail, ce n’est pas un photomaton qui prend les photos d’identité officielles mais un photographe, qui a tiré 20 photos de Guillaume pendant 15 minutes car le menton avait bougé de 1mm à gauche, le regard avait baissé, la tête n’était plus tout à fait droite,…)