Tigres au Lion - now Down Under

Tigres au Lion - now Down Under

dimanche 23 février 2014

Aussie rules (Part V)

A la suite des quatre épisodes précédents (abandonnés ici), on poursuit vaille que vaille le commentaire de nos découvertes et surprises...

(7)       Immigration et protectionnisme
Singapour nous avait habitués à une population multiculturelle et diverse (~1 million d’étrangers pour ~4 millions d’autochtones, eux-mêmes hétérogènes). Malgré cela, la variété cosmopolite de l’Australie, et de Melbourne en particulier, nous a impressionnés. Tous les jours, on entend parler russe, chinois, ou hindi et les accents variés colorent l’anglais du quotidien.
Terre d’asile, l’Australie abrite ainsi 6 millions d’étrangers (dont 1 million d’anglais, 500.000 néo-zélandais et 400.000 chinois). En bref, un quart de la population australienne est étrangère (ce qui en ferait le pays le plus «accueillant» du monde, avec la Suisse étonnement) et la moitié des australiens ont au moins un parent étranger. Melbourne n’est pas en reste et abriterait, entre autres, la plus grande communauté grecque hors de Grèce.
L’Australie ne pratique donc pas uniquement la naturalisation massive de sportifs d’élite étrangers. Elle intègre et continue d’attirer une immigration variée avec succès. Commercialement par contre, son protectionnisme flagrant révèle une attitude plus insulaire. Le «made in Australia» est promu à tour de bras et protégé à grand coups (coûts?) de tarifs douaniers. Les voitures, le vin et les livres, trois produits essentiels à l’épanouissement paisible de notre famille, subissent ainsi de lourdes taxes à l’importation pour soutenir une production locale plus chère que la concurrence étrangère.
Buy your kids a job, buy Australian
 





lundi 17 février 2014

Visiteurs

Pour notre plus grand plaisir, la filière Etihad via Abu Dhabi nous amenait, la semaine dernière, une seconde visite en deux mois. En un court séjour pas trop speedé, Astrid a parcouru tous les grands classiques d’un séjour melbournien: exploration des allées sombres et branchées de la ville, Great Ocean Road, plages variées, minitrip à Sydney et observation anthropologique de surfeurs.



D’après nos premiers visiteurs, l’Australie surprend… par son étonnante conformité aux attentes et aux préjugés: les australiens sont relax et sympas, leur anglais est amusant, leur organisation sans stress fonctionne, leurs grandes villes sont agréables, leur soleil cogne dur… et ils sont abondamment tatoués comme leurs ancêtres bagnards!   

Merci Astrid d’avoir traversé le globe vers «the place to be» pour un court break (et pour un filleul comblé)!

samedi 15 février 2014

Attila, le retour

Attila a encore frappé (voir le début de l’histoire ici).

Les déménagements de bureau de Cédric dépasseront bientôt nos changements de domicile. il passe, le bureau trépasse...
Après la fermeture d’un siège européen à Bruxelles, la dispersion d’un siège asiatique à Singapour, le bureau de Melbourne n’a pas resisté au présage. Comme à Singapour, il faut faire le deuil de l’accessibilité et de la convivialité d’une adresse idéale du centre-ville. Où sera la prochaine victime?

La playa

Dans la vie sociale de Melbourne, deux questions incontournables inaugurent chaque rencontre:

1) «Quelle équipe de footy supportez-vous?». On l’a déjà mentionné (ici), le sujet a failli nous rendre dingue pendant la saison de footy (qui recommence bientôt, hum).

2) «A quelle distance de la plage habitez-vous?». Toute aussi répétitive, celle-ci nous laissait un peu perplexes pendant l’hiver. A l’arrivée des chaleurs estivales, on a mieux compris l’obsession nautique de Melbourne: les voiliers, hors-bords et jetskis surgissent de partout et les quartiers côtiers prennent des airs de station balnéaire, avec glaciers et bikinis à chaque coin de rue (parce que l’australien(ne) de toute envergure se promène sans complexes en maillot/bikini dans la rue).
 

Dans le vaste menu de plages, les options diffèrent et les préférences varient: les plagistes pressés (ou fainéants) se contentent de l’eau un peu huileuse et des plages encombrées de la ville; les autres trouvent, à 20 kilomètres dans la baie de Melbourne, une eau claire et davantage d’espace; enfin, les puristes (et les surfeurs) parcourent 50 kilomètres pour sortir de la baie et atteindre l’océan, ses vagues et ses plages désertes.
 


dimanche 2 février 2014

Back to Singapore/School

Dans la dernière ligne droite des vacances scolaires, Sophie emmenait les garçons à Singapour pour une semaine de célébration nostalgique itinérante. Difficile de choisir un temps fort entre les invitations d’amis et de cousins, les retrouvailles triomphales à l’école hollandaise, les rencontres du nouveau bébé et du nouveau chien, le chicken rice, les dumplings de Din Tai Fung et une traditionnelle sortie «Singapore by night»…
Merci à toute l’équipe singapourienne pour ce voyage dans le temps (et pour l’hospitalité toute asiatique!)!












Après cela, il a bien fallu affronter la rentrée, les nouveaux profs, les nouvelles classes (et la nouvelle école pour Guillaume) avec courage et enthousiasme.