Tigres au Lion - now Down Under

Tigres au Lion - now Down Under

mercredi 10 novembre 2010

Troisième main

Très lâchement, nous avons été chercher sur l’excellent blog de « Desperate Expat » un article du Monde Voyages décrivant efficacement Singapour. L’information est donc de troisième main mais la qualité de l’article minimise le méfait… selon nous.

Singapour, c'est de la dynamique!
Nonobstant l'arrestation pour diffamation d'un journaliste britannique, âgé de soixante-quinze ans, qui s'interrogeait sur l'application de la peine de mort à Singapour, la frénésie anime la ville que le romancier et dramaturge britannique Somerset Maugham qualifiait de " rendez-vous de toutes les races ". Les habitants ne se soucient guère des considérations abolitionnistes, ni même de l'air tremblant de chaleur, car, en ce paradis commercial, l'air conditionné et la propreté sont les deux mamelles de l'opulence singapourienne.
Au débouché du détroit de Malacca, à la pointe de la péninsule malaise, l'ancien petit village de pêcheurs s'est métamorphosé. Escale hier sur les routes maritimes, aujourd'hui véritable plate-forme aérienne pour les voyageurs européens voulant rejoindre l'Asie du Sud-Est, grâce notamment à son aéroport international classé comme le meilleur des meilleurs et aux services de sa compagnie aérienne, l'insulaire cité-Etat (648 km²) a pour attraits un cosmopolitisme affiché, une architecture tournée vers le futur et une cuisine aux saveurs plurielles. En cette nation indépendante qui a quitté la fédération de la Malaisie en 1965, les citoyens d'origine chinoise (78%), malaise (14%), indienne (7%), occidentale et eurasienne (1%) partagent une même passion : la prospérité. Pour preuve, le port de Singapour est l'un des plus actifs du monde. Quand la moiteur ne les happe pas, les piétons peuvent arpenter sans difficulté la nouvelle Shinga Pura (ville du Lion en sanscrit). Succès économique oblige, les centres commerciaux poussent généreusement à l'image du luxuriant écrin végétal qui enveloppe les gratte-ciel effilés. La fièvre acheteuse entête Orchard road, une belle avenue ou plutôt une vitrine des plus grandes marques internationales. Aux côtés des maisons haut de gamme françaises et italiennes, de prestigieuses enseignes de grands magasins japonais regorgent en leur sous-sol de denrées alimentaires dont beaucoup proviennent de l'archipel.
Résolument moderne et en perpétuelle mutation, Singapour, la métropole la plus verte du monde, conserve un havre de paix, en l'occurrence un jardin botanique riche d'étonnants végétaux tropicaux et d'une incroyable collection d'orchidées. Pour prendre de la hauteur, un tour sur la grande roue Singapore Flyer offre une vue sans pareil de la ville. Les nostalgiques de la feue gloire coloniale britannique aiment à siroter un Singapore sling, un cocktail créé en 1915 à base de gin, de liqueurs françaises et d'agrumes, au bar du Raffles - le plus vieil hôtel de la ville fondé en 1887 par des Arméniens, les frères Sarkies, vénérable monument national de style Renaissance française -, fréquenté jadis par d'illustres écrivains : Joseph Conrad, Rudyard Kipling, Somerset Maugham, Hermann Hesse… Le charme opère. Les puristes se refusent toutefois à commander en ce lieu ce breuvage car la recette a été modifiée. Normal car à Singapour la tradition c'est le changement.
Jean-Luc Toula-Breysse

Nous clôturons cette section empreinte de paresse par quelques photos très « tropiques » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire