La lutte inflexible contre la drogue et le recours à la bastonnade dans l’arsenal judiciaire sont deux aspects célèbres de Singapour.
La possession et l’usage de drogue sont d’ailleurs bien souvent punis de coups de bâton, en supplément de peines de prison assez lourdes (la peine de mort s’applique par contre systématiquement en cas de trafic).
La bastonnade suit, comme toute chose à Singapour, des règles bien précises: les bourreaux suivent une formation rigoureuse et des spécifications détaillées régissent les cannes. Du côté des condamnés, une règle prédomine: la bastonnade ne s’applique qu’aux hommes de moins de 50 ans (quelle grande mansuétude…).
Grâce à ce point de règlement, un délinquant récemment condamné échappera à une partie de sa peine: depuis sa condamnation, il (elle) a changé de sexe en Thaïlande et ne pourra donc pas subir la bastonnade prévue! Ayant tâté du bâton dans une condamnation précédente, il (elle) a peut-être agi en connaissance de cause…
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