Singapour ne se laisse pas contrarier par la nature. Chaque année, l’île gagne du terrain sur la mer (le rivage est maintenant à 2km de la « Beach Road » baptisée il y a quelques dizaines d’années!). La moiteur équatoriale est partout vaincue par la climatisation.
Les bêtes tropicales, rarement sympathiques, sont confinées à la réserve naturelle (hormis les geckos attendrissants qui se cachent derrière les meubles, quelques hordes de moustiques qui résistent au napalm hebdomadaire et de très rares cobras qui hantent, à l’occasion, des piscines de villas).
Les bêtes tropicales, rarement sympathiques, sont confinées à la réserve naturelle (hormis les geckos attendrissants qui se cachent derrière les meubles, quelques hordes de moustiques qui résistent au napalm hebdomadaire et de très rares cobras qui hantent, à l’occasion, des piscines de villas).
Bref, malgré la préservation louable de verdure en pleine ville, le singapourien, encerclé de parkings, de centres commerciaux et de gratte-ciels, peine à cultiver une relation de proximité respectueuse avec la nature.
Ainsi, lorsque des noix de coco pittoresques menacent d’assommer les joueurs de tennis, le syndic place un avertissement pendant 48 heures…
Please stay clear - Beware of falling coconuts |
… Puis, plutôt que de cueillir ou de faire tomber les dangereux projectiles, il tronçonne, sans une hésitation ni l'ombre d'un remord, les pauvres palmiers incongrus!
On se consolera de cette barbarie en constatant l’émergence de la nature au sein même de la nouvelle vague architecturale. Le design de la prochaine tour du centre financier comprendra un poumon végétal et s’inspirera de la tige des plantes!
le toit végétal de la Nanyang Art School |
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