Conformément à sa promesse de décembre et à son statut de pilier culturel hollandais, Saint-Nicolas y est apparu en plein mois de mars, avec sa mitre et sa lourde cape, par 35 degrés !
Saint Nicolas en mars... Le meester d'Aurélien toujours à l'accordéon |
Sous le haut patronage (inévitable) de Heineken, la fête fut essentiellement une vaste kermesse (sans surprise), agrémentée de quelques touches historiques (les instituteurs et institutrices de 1921 devaient être de réels aventuriers) et parsemée d’occasions de récolter des fonds pour un nébuleux « goede doel » (un mélange aux proportions secrètes : aide au Japon, soutien à diverses œuvres et remplissage des caisses de l’école).
La gentille madame Heineken qui dut répondre poliment tout l’après-midi à la minorité belge demandant systématiquement s’il n’était vraiment pas possible d’avoir plutôt une Tiger Beer … |
Ingénieux et méthodiques, les hollandais ont fait mentir leur réputation de pingrerie lors d’une originale vente aux enchères d’œuvres d’enfants (une peinture par classe sur le thème de l’anniversaire de l’école), intelligemment orchestrée à proximité du bar, après consommation de plusieurs fûts. Le clou de l’événement fut une œuvre de 6ème primaire, adjugée 750 SGD (440 EUR). Les mauvaises langues (dont les nôtres) ont suggéré que la peinture se retrouverait, en frais professionnels, dans un bureau d’ING ou d’ABN-AMRO dès lundi… Quel vilain cynisme belge !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire