Sophie effectuait la semaine dernière sa première visite de terrain pour animer une formation aux Philippines. Elle y a (un tout petit peu) découvert, pas si loin de chez nous, un monde incomparable à Singapour.
A Manille, la sécurité omniprésente impressionne dès le débarquement de l’avion: policiers, gardes, soldats… Ils sont partout et les contrôles sont nombreux (à l’entrée et à la sortie des hôtels et des centres commerciaux). La deuxième impression révèle une mondialisation qui n’a pas traîné ici non plus: à la sortie de l’aéroport, les premiers Kentucky Fried Chicken, Mc Do, Starbucks et autres chaînes peu locales apparaissent très vite. La communication n’est pas très exotique non plus: l’anglais prédomine et tout le monde le maîtrise bien (les écoles sont bilingues).
Les contrastes ressortent néanmoins rapidement. Sous les apparences trompeuses de la modernité, on découvre sans cesse les signes d’une pauvreté encore bien réelle. Les vieux bus colorés, les pousse-pousse et les petits marchands ambulants font partie du paysage.
Coincée par l’agenda de la visite, Sophie a dû se contenter d’un aperçu superficiel et n’a pu découvrir les quartiers plus authentiques de la ville tentaculaire (12 millions d’habitants). Cela ne l’a pas empêchée de tomber sous le charme du peuple philippin, extrêmement chaleureux, détendu, très festif, souriant (et même souvent hilare). Les 300 ans de colonisation espagnole lui ont peut-être transmis ce petit côté latino inédit en Asie.
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