Le décalage horaire et notre résistance au câble TV (depuis bientôt 13 ans!) nous ont contraints de suivre cette édition de Roland Garros d’un œil distrait, sur internet et par intermittence. Pour cette raison peut-être n’avons-nous pas ressenti de suite l’importance symbolique des performances de Na Li, déjà première finaliste chinoise de Grand Chelem en janvier à l’Australian Open.
Les commentaires échaudés d’expats européens vexés par cette nouvelle conquête chinoise nous suggéraient, avant la finale de samedi, que certains occidentaux supportent mal de perdre à leur jeu, sur leur terrain !
Plus tard, les célébrations qui jaillirent dans notre immeuble, samedi soir à 22h50, lorsque Na Li remporta la balle de match et le tournoi, nous ont enfin signifié l’immensité des attentes asiatiques.
Les journalistes de toute la région ne s’y trompent pas. Malgré la faible popularité du tennis, que le football anglais et le golf dominent largement à Singapour, les informations relatent avec fierté la première victoire asiatique en Grand Chelem.
"[...] sparked celebrations and recognition throughout Asia on Sunday" " 'She is now the pride of Asia' said retired Thai player Paradorn Srichaphan." |
The New Paper, Singapore: "At Last!" |
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