Il y a deux ans, Cédric commençait, en éclaireur,
notre installation en Australie (voir ici). Depuis, on a suivi le footy, fait
des barbecues, et mangé du kangourou. Mais devient-on australien pour
autant?
Option #1: on ne devient pas
australien
En Australie, pour draguer, rien ne sert d’être beau (belle), intelligent(e), drôle, riche ou célèbre. Il est bien plus efficace et commun de promener un chien (si possible un vilain petit pitbull ou bouledogue) et d’arborer quelques tatouages bien choisis.
Les chiens sont de vraies stars en Australie. Leurs photos ornent les bureaux, leurs exploits animent les conversations de collègues et les enfants doivent presque s’excuser, au parc, de gêner leur promenade. Tout le monde est gaga de son Médor et du Mirza du voisin.
Quant aux tatouages, ils représentent clairement un business florissant: on a rencontré un tatoueur européen expatrié vers l’eldorado australien. Par contre, la mode entre peut-être en récession: les «laser tattoo removals» prospèrent à tous les coins de rue aussi.
On n’a pas de «boy toys»
Les australiens adorent la vie en extérieur et, surtout, les gros joujoux qui vont avec.
Les australiens adorent la vie en extérieur et, surtout, les gros joujoux qui vont avec.
Ils font des barbecues en plein hiver sur des engins plus grands que notre jardin (on n’est toujours pas très assidu et, surtout, on est encore très mal équipé -presqu’un sacrilège-).
Dans les quartiers de la baie, les jetskis et les bateaux sont aussi communs que l’eau courante (on n’est pas près de se convertir).
Pour ceux qui ne vont pas à l’eau, la jeep d’explorateur
permet de sillonner l’outback à la première occasion. Nous n'y sommes pas
encore: on n’a pas de 4x4 et on n’a même pas installé de pare-buffle sur les
voitures (dont on équipe même les monospaces de soccer moms en
Australie).
Enfin, nous n'avons pas encore craqué pour le «ute» («utility vehicle»), le véhicule australien par excellence, dont on ne comprend pas vraiment le concept, tant il a peu de côtés… utiles.
On aime la plage et la mer mais on ne fait pas
(encore) de surf
Pour nos garçons, «notre» football reste le sport de référence,
pas le footy ni le cricket
Cédric assimile mal la conduite australienne et a déjà perdu la moitié des points de son permis. Si tout conducteur belge considère qu’il peut légalement rouler 10 km/h «compteur» au-dessus de la limite, le conducteur australien, au contraire, roule systématiquement 10 km/h en-dessous de limites pourtant désespérément basses. A Melbourne, on ne dépasse pas, on ne change pas de bande, on ne klaxonne pas. Bref, on n’avance pas (de préférence dans un «ute» surpuissant).
On n’aime toujours pas le Vegemite
Apparemment, il faut être né dedans. Donc cela ne
changera plus.
Après 2 ans, on ne connaît pas encore tous les diminutifs en «ie» (sunnies pour sunglasses, swimmies pour swimsuit, brekkie pour breakfast… voir ici). Dernier en date, «firie» pour «fireman».
J adoooore la Vegemite!! You either love it or hate it! ;-) trop chouette article! Ah ah ici aussi on roule comme des cranes et on se prend pv sur pv..;-)
RépondreSupprimerApparemment, seuls les gens vraiment cools aiment le Vegemite :-)
SupprimerPour les tatouages, je propose un post comparatif Italie/Australie. A la plage à Rome nous avons toujours l'occasion d'admirer des oeuvres surprenantes qui n'épargnent aucun Rital...
RépondreSupprimerPour le Vegemite, si cela s'apparente à l'Oxo, les miens vont adorer...Je vais essayer de trouver ça!
Allez Nat, montre-nous ton tatouage, ne te fais pas prier!
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