Comme les «World Series» de baseball qui ne concernent que les équipes américaines, le concept de Cricket World Cup semble légèrement usurpé puisque le sport laisse la majeure partie du globe complètement indifférente. Le tournoi comptait d’ailleurs péniblement 14 nations participantes, en raclant les fonds de tiroirs du Commonwealth –Zimbabwe et Afghanistan– et en incluant les nouveaux parvenus –Emirats Arabes Unis– prêts à s’acheter une équipe et des nouveaux amis pour n’importe quel évènement.
Discipline impénétrable pour le commun des mortels hors Commonwealth, le cricket est, par contre, le sport de référence en Inde et l'équipe nationale mobilise les communautés indiennes de par le monde. Pour soutenir leurs représentants, champions du monde en titre,
des supporters indiens venus du monde entier ont sillonné l’Australie et rempli les stades
pendant un mois, pour le plus grand bonheur des organisateurs et des compagnies
aériennes.
Nous, par contre, on n’y pige toujours rien (à part Guillaume); la (super) lente monotonie du spectacle et les scores totalement cryptiques n’encouragent vraiment pas la curiosité des novices.
Nous, par contre, on n’y pige toujours rien (à part Guillaume); la (super) lente monotonie du spectacle et les scores totalement cryptiques n’encouragent vraiment pas la curiosité des novices.
Mener au score, par exemple, ne se voit pas clairement à l'affichage et n’est pas spécialement bon signe. Guillaume
tenta de nous l’expliquer pendant cette
finale «de rêve» (entre les deux nations organisatrices) que nous méprisions irrespectueusement: «l’Australie va
gagner. La Nouvelle Zélande mène au score mais elle est en train de perdre!»… D’accccooooooord. Bref, c’est pas demain qu’on commencera à suivre nos nouveaux
champions «du monde»…
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