Après dix jours de séminaire à Dubaï, le bilan touristique est plutôt décevant
malgré des attentes initiales franchement basses. Quand une ville cite des
centres commerciaux, des hôtels, un parc aquatique et un aquarium parmi ses plus
grandes fiertés, le touriste ne doit pas s’attendre à de grandes surprises culturelles…
En positivant, que retient-on alors? Sans doute l’air sec, les températures
douces (en janvier) et le ciel azur immaculé qui manquent à Singapour.
Peut-être aussi l’une ou l’autre mosquée (même si on ne peut pas y entrer) et, pour
les amateurs, le Dubaï Mall qui relègue les centres commerciaux
singapouriens vers la troisième division provinciale du shopping.
A part ca, Dubaï donne l’image bizarre d’une ville dopée par les
pétrodollars du voisin Abu Dhabi, dont la croissance artificiellement speedée
manque de vision, de cohérence et de bon goût sens. D’une exploration
très superficielle on retient deux bouquets de tours impersonnelles reliés par une autoroute à sept
bandes, des hôtels pharaoniques aux plages artificielles où les hommes du coin
matent les bikinis de touristes à la jumelle, des chantiers semi-finis en tous
genres dont on se demande s’ils reprendront un jour, le kitschissime hôtel ‘le
plus cher du monde’ disposé au milieu de nulle part et relié au monde extérieur
par des Rolls blanches, une population féminine surprenante mélangeant burkas
et filles de joie, et une ruée complexée vers les records, parfois tellement
ridicules que même Singapour ne les convoite pas («largest single acrylic
panel in the world»)…
Sinon, il paraît que les retraités de la mafia russe aiment beaucoup, ce
qui confère à Dubaï le mérite qu’on ne les rencontre pas ailleurs… Un bon point
donc…
Sympa la ville artificielle. Dis, Sophie était-elle avec toi? Je crois la reconnaitre sur une photo ;-))))
RépondreSupprimerJ’ai essayé de montrer la danse du ventre à Sophie… Je pense que ca l’a surtout convaincue qu’elle n’a rien raté!
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