Même si nous sommes maintenant bien acclimatés à notre environnement singapourien, certains aspects continuent de surprendre et commencent même parfois à agacer :
-La reconstruction constante
Cette année, 5 immeubles à appartements sont sortis de terre autour du nôtre. Le paysage du coin de la rue symbolise parfaitement le cycle perpétuel « démolition-reconstruction » qui anime en permanence les nombreuses grues de Singapour.
De gauche à droite: le «bientôt-condamné», le «nouveau venu» pas encore achevé, le «récemment-condamné» à l’agonie |
-La climatisation des bureaux réglée à une température tellement basse que l’on porte sa veste (de montagne) à l’intérieur (quand il fait 30 degrés à l'extérieur). Des dizaines d’anoraks résident ainsi en permanence au bureau, pour affronter la clim pendant la journée, mais ne sortent jamais sur le dos de leur propriétaire. Néanmoins, au cas où la clim polaire ne suffisait pas (du jamais vu), certains apportent même leur ventilateur!
Prêt à tout: ventilateur ET anorak |
Dans ce monde à l’envers, la nature reste logique: l’humidité de l’air chaud du dehors perle en buée sur l’extérieur des carreaux glacés |
-La jungle, qui parvient encore à se manifester en pleine ville, le plus souvent sous la forme de moustiques persévérants mais parfois sous des formes plus exotiques...
… une documentation détaillée des serpents du quartier! |
Au bord de la plaine de jeux du club de sport,… |