En Australie, les relations commerciales sont
cordiales, détendues et pleines d’humour, un vrai plaisir. Par contre, la
rigueur dans l’exécution n’est clairement pas leur fort et les démarches en
tous genres aboutissent rarement dès la première tentative (au passage, pour
tordre le cou à un préjugé bien belge, le secteur privé nous a causé bien plus
de soucis que le public).
Cette culture de l’approximation ne pèse pas bien
lourd dans la qualité de vie quotidienne mais, lors d’une première
installation, l’accumulation d’échecs fait presque perdre la tête et la
décontraction des intervenants devient alors franchement irritante
(presqu’intolérable)!
Une coolitude
toute australienne s’impose pour coordonner de front des dysfonctionnements répétés
et simultanés de comptes en banque, de cartes de crédit, de téléphones, de
domiciliations, de fiches de paye, d’internet et de badge de bureau! La
transition fut un peu rude après la précision chirurgicale de l’administration
singapourienne.
L’Australie n’est pas vraiment une pionnière de la
technologie. Après la fibre optique de Singapour, on redécouvre les petits
sabliers d’une connection internet (même pas illimitée!) qui patauge. On retrouve aussi les bons
vieux horaires de train car les transports publics n’ont pas encore de bonnes
applications smartphone. Cet aspect rétrograde a le grand mérite de contribuer à
la survie de nombreux bouquinistes de quartier; en Australie, on lit encore des
vrais livres en papier, incroyable et appréciable (et on n'entre pas en transe a l'annonce du nouvel iPod/Pad/Phone/Book)!
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