Joyeux Noël! |
Tigres au Lion - now Down Under
jeudi 26 décembre 2013
Esprit de Noël
Notre premier
Noël australien coïncida avec nos premiers visiteurs (merci les amis de
Singapour!) et notre première invitation dans la piscine du voisin, dans un bel esprit de partage!
mercredi 25 décembre 2013
mardi 24 décembre 2013
Fin d’année chargée
Combinant fins d’année civile et d’année scolaire, l’agenda des
dernières semaines a pris une tournure chargée.
Le cadre mythique et la qualité de la finale ont passionné tout le monde…
Concert de Noël à l’école
Après les barbecues saucisses, un pique-nique géant envahissait la cour
de récréation pour le concert de Noël de l’école. Pour l’occasion, notre maigre
équipement a démontré ses limites et le chemin qui reste à parcourir
dans l’intégration australienne: la couverture de pique-nique matelassée,
le service complet de verres à vin en polyester et le seau à glace portatif sont
incontournables. En plus, on n’avait pas osé amener de vin à une activité
scolaire de début de soirée… Apparemment, il ne fallait pas se gêner. Vraiment,
on ne peut plus s’en cacher, les pique-niques et les barbecues (arrosés de
préférence) sont aux australiens ce que les caravanes et le camping sont aux
hollandais: plus qu’un hobby, un véritable mode de vie.
Célébrations de fin de
primaires de Guillaume
Sans trop d’émotions, Guillaume a participé aux célébrations d’adieu
d’une classe qu’il a rejointe 4 mois plus tôt.
Remise de diplôme de Guillaume
6 mois après celui de Singapour, Guillaume a collecté un deuxième
diplôme de primaire.
Avant-goût d’Australian Open
En même temps, nous nous projetions déjà au mois de janvier avec une
mise-en-bouche d’Australian Open, à l’occasion du Wildcard Playoff, un tournoi
préliminaire sur le site de Melbourne Park, réservé aux joueurs australiens, offrant
une place dans le tableau final au vainqueur.
Le cadre mythique et la qualité de la finale ont passionné tout le monde…
samedi 14 décembre 2013
Aussie rules (Part IV)
(5) Les
saisons à l’envers
Contrairement à nos attentes, les saisons inversées de
l’hémisphère sud sont aussi perturbantes que l’absence de saisons sous les
tropiques de Singapour. Si la perspective d’un temps pourri en juillet ne nous
dépayse pas trop de la Belgique, parler de ski en août (oui, il y a du ski en Australie) ou préparer des
barbecues et autres pique-niques de plage pour Noël continue de nous perturber (voir une pub représentative ici).
(6) Les
barbecues saucisses
C’est sympa mais un peu répétitif à la longue: aucun
événement digne de ce nom n’échappe au traditionnel «sausage sizzle». On les retrouve absolument partout: à la sortie
des bureaux de vote, en bordure du terrain de hockey, à chaque fête d’école,
à l’inauguration du nouvel avion Jetstar, sur le parking du supermarché d’alcool (oui, parce qu’il y a des supermarchés d’alcool)… On ne pensait jamais dire ça mais,
les saucisses, on s’en lasse!
dimanche 8 décembre 2013
Aussie rules (Part III)
(4) Victoria
Roads
Dans un pays réputé pour sa cool-attitude, où les relations humaines ne s’embarrassent pas de
formalités, où les contrats se signent souvent d’une poignée de main, et où
l’on n’hésite pas à naviguer un peu hors des règles, la sévérité des contrôles
routiers nous a rapidement pris de court (Cédric a perdu le tiers des points de
son permis avant même de l’avoir reçu… le tout en une seule excursion… heureusement
qu’il ne conduit que le week-end)!
Tout est verbalisé et facturé, depuis un oubli de
phares jusqu’à un excès de vitesse de 2 km/h. Une rigueur plutôt étonnante de
la part d’une institution qui encourage les plaques fantaisistes et propose un menu de couleurs incluant «Candy Pink on Black
Tuxedo».mardi 3 décembre 2013
Hadrien a 7 ans!
Né un 2
décembre, Hadrien fut erronément qualifié de bébé d’hiver. Après trois premiers anniversaires hivernaux en Belgique, il en a maintenant
célébré 4 sous la chaleur, d’abord des tropiques puis de l’Australie. Dans l’hémisphère sud, son anniversaire
correspond d’ailleurs au deuxième jour officiel de l’été.
Toujours
fan de supers héros et de Legos Star Wars,
Hadrien aime s’échapper dans son monde et s’efforce d’ignorer pour l’instant l’envahissante
obsession footballistique de ses frères. Sur le chemin de l'Australie, Hadrien n'a rien
perdu de son espièglerie et l'humour décontracté local lui convient bien.
Enfant des tropiques, le retour aux saisons lui convient par contre beaucoup
moins et même l'été (pas encore très franc) lui semble bien froid!
Bon anniversaire
Hadrien !
dimanche 1 décembre 2013
Aussie rules (Part II)
(2) La
culture de l’erreur
(3) La
technologie
En Australie, les relations commerciales sont
cordiales, détendues et pleines d’humour, un vrai plaisir. Par contre, la
rigueur dans l’exécution n’est clairement pas leur fort et les démarches en
tous genres aboutissent rarement dès la première tentative (au passage, pour
tordre le cou à un préjugé bien belge, le secteur privé nous a causé bien plus
de soucis que le public).
Cette culture de l’approximation ne pèse pas bien
lourd dans la qualité de vie quotidienne mais, lors d’une première
installation, l’accumulation d’échecs fait presque perdre la tête et la
décontraction des intervenants devient alors franchement irritante
(presqu’intolérable)!
Une coolitude
toute australienne s’impose pour coordonner de front des dysfonctionnements répétés
et simultanés de comptes en banque, de cartes de crédit, de téléphones, de
domiciliations, de fiches de paye, d’internet et de badge de bureau! La
transition fut un peu rude après la précision chirurgicale de l’administration
singapourienne.
L’Australie n’est pas vraiment une pionnière de la
technologie. Après la fibre optique de Singapour, on redécouvre les petits
sabliers d’une connection internet (même pas illimitée!) qui patauge. On retrouve aussi les bons
vieux horaires de train car les transports publics n’ont pas encore de bonnes
applications smartphone. Cet aspect rétrograde a le grand mérite de contribuer à
la survie de nombreux bouquinistes de quartier; en Australie, on lit encore des
vrais livres en papier, incroyable et appréciable (et on n'entre pas en transe a l'annonce du nouvel iPod/Pad/Phone/Book)!
vendredi 22 novembre 2013
Aussie rules (Part I)
Après quelques mois en Australie, il est temps de
noter, avant de les oublier, les quelques éléments de la vie quotidienne qui
nous ont surpris.
(1) Les petits noms
(1) Les petits noms
On ne détaillera pas trop l’utilisation célèbre de
l’appellation «mate», une marque de fabrique australienne (dont la traduction serait un mélange de 'pote' et 'mec'). En Australie, la journée
commence par des « g’day mate » bien moins formels que les « good
morning (sir) » britanniques. En résumé:
- ce n’est pas une caricature, «mate» s’ajoute presque
systématiquement aux salutations, félicitations, remerciements et approbations
(Thanks mate, Sure mate, No worries mate,
well done mate, etc…);
- «mate» peut s’adresser aux femmes mais c’est plus rare;
-
on ne dit pas trop «mate» à son patron mais lui
l’utilisera à tour de bras avec ses équipes;
- seul le service clientèle de l’horeca semble le bannir.
Au-delà du «mate», les australiens adorent utiliser d’autres
petits noms informels, bizarrement affectueux et souvent surprenants:
- drôle (pour un homme du moins) de se faire appeler «doll» au bureau par une frêle petite collègue
- un peu moins drôle de voir son épouse se faire appeler
«love» -plusieurs fois- par le
serveur au restaurant (encore moins drôle quand c’est notre anniversaire de
mariage... on préférerait presque qu'il l'appelle «mate»!)
- rajeunissant de se faire appeler «darling» ou «honey» par la vendeuse de glaces à la plage (tous les deux, donc
pas de jaloux).
Enfin, les australiens vouent aussi un culte réel aux
surnoms et aux diminutifs. Garder son prénom intact est presque mission
impossible. On a déjà parlé des diminutifs en «ie» (Australia
devient Aussie, Christmas devient Chrissie,
breakfast devient brekkie, barbecue de vient barbie etc).
La même règle s’applique aux noms: Isabelle devient Izzie, Allyson devient Allie, Christian devient Chrissie, Lochlan devient Lochie, Vincent devient Vinnie, Amelia devient Millie… Jusque-là, assez simple mais, en
plus, de manière assez absurde
- des prénoms courts se rallongent même en «ie»: Ruth devient Ruthie;
-
des prénoms courts en «ie» se raccourcissent eux aussi, mais pas en «ie»: Emily devient
devient Em, Gary devient Gaz et Sophie
devient un Soph’ phonétiquement
bizarre (‘Sauwf ‘);
-des prénoms très courts se raccourcissent encore plus:
Emma, comme Emily, devient Em (pourquoi
pas Emmie?).
En désespoir de cause, quand aucun diminutif ne colle, on recourt aux initiales. Bref, on tente de préserver nos prénoms mais CC (prononcez 'scie-scie') et Sauwf ont du pain sur la planche!
samedi 16 novembre 2013
12 ans
Au début du mois, Guillaume a eu 12 ans. Il n’a pas
attendu ce cap pour s’asseoir «devant» dans la voiture ni pour s’intéresser aux
conversations d’adultes. A 12 ans, Guillaume rêve toujours de football mais, si
Chelsea ou le Bayern ne l’engage pas, il se verrait bien cuisinier.
Après une adaptation relax à l’Australie, Guillaume envisage tout aussi sereinement le
passage à la high school en janvier. Les
changements d’école ne l’ont jamais inquiété, ce n’est pas le quatrième en huit
ans qui va commencer…
Happy
Birthday mate!
mardi 5 novembre 2013
Le bush
En ce long week-end de Melbourne Cup, nous n’avons donc pas assisté
aux courses, parié sur les chevaux, ni admiré les dames en chapeaux se saouler
au champagne.
Nous avons plutôt pris la direction des Grampians, à 250 kilomètres de Melbourne, pour une première découverte du bush australien. On y a trouvé le dépaysement prévu (kangourous et emus au pied du chalet, campeurs en jeeps d’aventuriers, coups de soleil, marches et feux de bois) mais aussi des réflexes familiers inattendus: les chalets voisins abritaient des familles hollandaises!
Comme l’Australie ne manque pas de ressources, la région possède également des vignobles et des oliveraies que nous n’avons même pas visitées. Bref, on y retournera!
Nous avons plutôt pris la direction des Grampians, à 250 kilomètres de Melbourne, pour une première découverte du bush australien. On y a trouvé le dépaysement prévu (kangourous et emus au pied du chalet, campeurs en jeeps d’aventuriers, coups de soleil, marches et feux de bois) mais aussi des réflexes familiers inattendus: les chalets voisins abritaient des familles hollandaises!
Comme l’Australie ne manque pas de ressources, la région possède également des vignobles et des oliveraies que nous n’avons même pas visitées. Bref, on y retournera!
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