Malgré son côté
"cave glauque" et sa déco "velours brun" digne des
Bee Gees, la boîte de nuit Pangaea, au sous-sol du Marina Bay Sands, se prend
très au sérieux.
Au Pangaea, les bouteilles de Dom Perignon ont des étiquettes phosphorescentes et font un tour de piste musical avant d'être servies (les français et autres champagnards romantiques s’étranglent devant ce sacrilège "m'as-tu vu").
Au Pangaea, les habitués se targuent de côtoyer Eduardo Saverin* à leur table
privée.
Au Pangaea, les curieux d'un soir se font jeter par les barbouzes s'ils tentent une photo discrète de Saverin (nous ne sommes pas tombés aussi bas… -Saverin n’était pas là-).
Au Pangaea, le bling-bling a maintenant surpassé tout ce que les rappeurs américains et les mafieux russes ont pu inventer: son nouveau cocktail délirant et la promotion kitsch qui l'accompagne s'avèrent en tout cas assez débile pour figurer dans la Dernière Heure (que j'ai ouverte par inadvertance bien sûr). Voir la DH ici ou la video sur Youtube ici.
A certains égards, Singapour s'impose comme une nouvelle plaine de jeux pour oligarques blasés et émirs abrutis. C'est peut-être drôle au second degré mais, en aucun cas, une source de fierté.
* Le co-fondateur de Facebook qui vit à Singapour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire