Tigres au Lion - now Down Under

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vendredi 6 janvier 2012

Saigon

Après les brumes et le froid du Nord l’an dernier, nous avons abordé le Vietnam par le Sud cette fois, sous un hiver tropical aux températures parfaites.



Hormis les hordes de mobylettes et le dynamisme habile et malicieux des vietnamiens, peu de ressemblances subsistent entre Hanoi, la capitale politique au Nord, et Ho Chi Minh ville, la bouillante place forte économique (8 millions d’habitants) 1100 km au sud (que tous les sudistes appellent encore Saigon). 









A Saigon,
- les voitures de plus en plus nombreuses coexistent avec les millions de mobylettes (dans un vacarme de klaxons assourdissant);
- les tâches quotidiennes (cuisine, repas, vaisselle,…) et les petits commerces (coiffure, mécanique, …) ont, en majorité, quitté le trottoir pour des abris plus formels et modernes;
- les nombreux panneaux de propagande compensent l’absence totale de vestiges communistes et rappellent leurs obligations aux sudistes qui n’ont jamais réellement adhéré à l’idéologie rouge.
Le musée de la guerre offre d’ailleurs une vue encore plus subjective que celui d’Hanoi (et s’appelait encore récemment «Musée des crimes américains»).




Malgré la grande ouverture économique et politique du Vietnam, le discours officiel des guides reflète encore les tensions communautaires entre le Nord, historiquement communiste et lieu du pouvoir actuel, et le Sud prospère dont le passé (et le présent) anti-communiste demeure tabou.
Notre guide martelait par exemple avec insistance que les vietnamiens (communistes du Nord oublie-t-elle de dire) «achetaient» des armes russes pour «notre» guerre contre «les américains» (et contre les vietnamiens épris de liberté). A l’instar de certains mouvements européens de l’époque, cette version oublie le rôle instigateur de l’armée nordiste communiste «de libération», équipée gracieusement par l’URSS, qui envahit délibérément le Sud, refuge internationalement reconnu des anti-communistes vietnamiens.

Côté frissons, nous avons suivi la piste et emprunté les tunnels des combattants Viet Cong. Symboles des atrocités de la guerre du Vietnam, les horribles pièges rudimentaires et les galeries sous-terraines des maquisards illustrent néanmoins l’ingéniosité, la persévérance et le courage des vietnamiens.

S’enfuir par les petites
trappes
camouflées
...
fut un exploit
pour certains…
... et une formalité pour d’autres!

Un léger doute effleure
Sophie avant de s’engager
dans le tunnel (dans son dos)
L’humour d’Aurélien exorcise
les découvertes effrayantes
 









 
La citation magnifique d’Hadrien
«moi je trouve ca dommage qu’Ho
Chi Minh soit mort» lui valut un T-shirt que le

camarade Ho lui-même ne renierait pas!

Au-delà de ces belles découvertes, le clou des vacances fut sans aucun doute la compagnie d’Amaury et Sophie, venus jusqu’en Asie pour ce voyage avec nous! Merci à eux!

  

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