En parents indignes, nous n’avons même pas évoqué la rentrée
des classes (et ses paniques de cravate) sur le blog mais nous partageons l’escapade
sans enfants à Adelaïde…
Après que Cédric ait fredonné (pendant 3 ans) «Adelaïde,vous êtes belle…» à chaque évocation de la capitale d’Australie du Sud, nous y avons enfin mis
les pieds! La longue attente fut rapidement justifiée: à part quelques plages
relativement tentantes, il n’y a absolument rien à Adelaïde* et son million d’habitants
a l’air de s’ennuyer sec (on a aimé une fresque...)!
Heureusement, les collines avoisinantes regorgent de
vignobles et abritent la plus grande production viticole d’Australie.
Appliqués
et consciencieux, nous avons joyeusement parcouru McLaren Vale où nous avons appris des nouveau mots (cenosilicaphobie
– la peur du verre vide), bu des vins aux noms cools (The old bloke and the three young blondes pour un Shiraz agrémenté
de trois cépages de blanc), bu des vins dont le nom est un nouveau mot
(athazagoraphobie – la peur d’être ignoré ou oublié), et même retrouvé des
racines belges (les d’Arenberg prospèrent à l’autre bout du monde).
Merci Adelaïde («qui m’ensorcelle»)! Nous reviendrons
pour Barossa Valley, Coonawarra, Clare Valley et bien d’autres!
*qui accueillait pourtant le Grand Prix de Formule 1
d’Australie jusqu’en 1995