Le long week-end de Melbourne Cup (“the race that
stops a nation”) proposait un programme chargé qui testait, par moments, notre intégration
australienne. Au final, l’assimilation n’est clairement pas (encore) complète.
Pour inaugurer le week-end, on a bien contribué à Halloween (qui n’est pas vraiment australien): la maison, Aurélien et
Hadrien furent full équipés, avec bonus Aussie
pour Aurélien, déguisé en star de footy
(des Bombers bien sûr).
Ensuite, on ne s’est pas levé au milieu de la nuit pour voir
les Wallabies perdre la finale de la coupe du monde de rugby contre la Nouvelle
Zélande (une douleur comparable à celle des hollandais quand ils perdent contre
la Belgique). Pire même, les enfants ont davantage regardé les World Series de baseball (en direct de New York) que la coupe du
monde de rugby.
Pour sauver l’honneur, par contre, le rugby a, pour
une fois, influencé les jeux (d’Halloween) dans la cour de l’école.
Enfin, cette année encore, nous n’avons pas
honoré la principale raison du congé qui, pourtant, mobilise le tout-Melbourne.
On n’a pas regardé les courses de chevaux, on n’a même pas parié
et, surtout, on a fui vers le bout de la baie pour ne plus en
entendre parler…
Malgré cela, pas moyen d’échapper à la passion hippique du moment… Les
enfants se sont tapé la visite d’un vieux cheval à l’école (vainqueur de la
Melbourne Cup en 1992).
A l’insu de notre plein gré, on est tombé sur la
parade de la Merlbourne Cup en ville (ça intéresse pas mal de gens, en fait, les starlettes de série B, les majorettes et les flonflons), proposant en prime
les débats philosophiques des défenseurs des animaux (pour ou contre la cravache en course?).
Et, même à la plage, les courses sont parvenues à
nous perturber l'approvisionnement…
Néanmoins, il faut l’avouer: pour une fois, l’événement
fut historique grâce à la consécration de la première jockey féminine de l’histoire
de la course (sur le cheval le plus mal coté en plus). Et ça au moins, ça méritait un
jour de congé!