Sans doute un peu influencés par cette tendance
locale, nous avons fréquenté les stades deux fois en juillet.
En Belgique, il ne nous
serait jamais venu à l’idée de pimenter un dimanche d’hiver par un bon
Molenbeek-Lokeren en tribune. A Melbourne par contre, 60.000 personnes (et
nous) rejoignent le stade pour un match
de footy sans réel enjeu entre le douzième
et le treizième du classement.En plus du spectacle footy toujours intense, la visite nous a permis de compléter notre tour des trois stades de Melbourne (aux formats poupées russes: le «petit» stade de 30.000 places rentrerait dans le moyen qui rentrerait dans le grand) et d’assister à la défaite record de la saison (mauvaise journée pour les Essendon Bombers bien aimés des garçons).
Deux semaines plus tard, nous avons pris le chemin du gigantesque
Melbourne Cricket Ground pour admirer
(de loin) Totti et Ronaldo dans le premier match de la très-pompeusement-nommée
International Champions Cup.
Il y a deux ans, Liverpool avait découvert la poule aux œufs d’or en rassemblant 100.000 personnes pour un match bidon de pré-saison contre Melbourne Victory. Depuis, plusieurs grosses écuries européennes utilisent l’Australie pour se dégourdir les jambes tout en remplissant les caisses pendant l’avant-saison.
Notre Real Madrid – AS Roma a livré un
0-0 fainéant au cours duquel les stars ont rarement couru ou essayé de faire quoi que ce
soit d'autre.
Néanmoins, on retiendra les envolées respiratoires de 80.000 personnes dès que Ronaldo touche la balle, le banc des réservistes romains sous les couvertures car ils avaient oublié que c’était l’hiver en Australie (oulala 5 degrés en soirée… «toughen up princess!»), la passion multiculturelle de Melbourne qui génère des supporters hardcore pour des équipes de l’autre bout du monde, et la facination des trois garçons pour ces stars qu'ils admirent (et étudient) sur la PlayStation, sur internet et dans leurs magazines de foot!