Pour un anniversaire charnière qu’on ne mentionnera
pas (trop), nous avons pris la direction d’Hamilton Island et laissé, à
Melbourne, les enfants ravis de suivre un programme de foot, barbecues et pronostics
de coupe du monde avec Hugo, Dorian et Telma.
Hamilton Island, au large de la côte est de
l’Australie, représente le port d’entrée touristique de l’archipel des
Whitsunday Islands et un des nombreux relais d’approche de la grande barrière
de corail. Aménagée dans les années ‘80 seulement, l’île contient une réserve
naturelle sur 70% de son territoire, un petit aéroport mono-piste construit sur
la mer, un port de plaisance BCBG conçu pour les voiliers mais ouvert aux
yachts, un réseau routier réservé aux golf carts, quelques hôtels et villas,
et, bien sûr, deux tours en béton (une sur chaque rive), juste pour rappeler à
tout le monde que la corruption, l’incompétence ou le laxisme sont l’apanage
de toute démocratie.
En 2009, l’état du Queensland avait provoqué le buzz
(voir ici) et attiré l’attention des médias mondiaux sur cette région en lançant un appel à
candidatures internationales pour le «meilleur job du monde», basé à
Hamilton Island.
Au-delà des superlatifs commerciaux, cette petite île,
entre rêve et faux-semblant, nous a offert le week-end d’évasion promis. Un peu
moins glamour que le reste, les deux heures de bateau en mer rugueuse, entourés
de touristes chinois et russes vomissant dans tous les coins (fallait pas
refuser le Touristil à $3) auront constitué la partie comico-aventureuse du périple.
Après tout, voir Nemo et son anémone était à ce prix!