(7)
Immigration
et protectionnisme
Singapour nous avait habitués à une population
multiculturelle et diverse (~1 million d’étrangers pour ~4 millions
d’autochtones, eux-mêmes hétérogènes). Malgré cela, la variété cosmopolite de l’Australie, et de
Melbourne en particulier, nous a impressionnés. Tous les jours, on entend
parler russe, chinois, ou hindi et les accents variés colorent l’anglais du
quotidien.
Terre d’asile, l’Australie abrite ainsi 6 millions d’étrangers (dont
1 million d’anglais, 500.000 néo-zélandais et 400.000 chinois). En bref, un
quart de la population australienne est étrangère (ce qui en ferait le pays le
plus «accueillant» du monde, avec la Suisse étonnement) et la moitié des
australiens ont au moins un parent étranger. Melbourne n’est pas en reste et
abriterait, entre autres, la plus grande communauté grecque hors de Grèce.
L’Australie ne pratique donc pas uniquement la naturalisation
massive de sportifs d’élite étrangers. Elle intègre et continue d’attirer une
immigration variée avec succès. Commercialement par contre, son protectionnisme
flagrant révèle une attitude plus insulaire. Le «made in Australia» est promu à
tour de bras et protégé à grand coups (coûts?) de tarifs douaniers. Les voitures,
le vin et les livres, trois produits essentiels à l’épanouissement paisible de
notre famille, subissent ainsi de lourdes taxes à l’importation pour soutenir
une production locale plus chère que la concurrence étrangère.
Buy your kids a job, buy Australian |